En 2025, l’Afrique continue de se positionner comme un terrain fertile pour les startups, grâce à un réseau croissant de business angels influents. Ces investisseurs apportent bien plus que des fonds : ils offrent des conseils stratégiques, partagent leurs réseaux et soutiennent les entrepreneurs dans des secteurs variés comme la fintech, l’agriculture, la santé et la technologie.
Voici un aperçu des 18 figures incontournables qui transforment l’écosystème entrepreneurial africain :
- Rebecca Enonchong (Cameroun) : Experte en tech, elle soutient particulièrement les startups dirigées par des femmes.
- Tidjane Dème (Sénégal) : Partenaire chez Partech Africa, il cible des secteurs clés comme l’éducation et la santé.
- Iyinoluwa Aboyeji (Nigeria) : Fondateur de Future Africa, il mise sur des solutions locales pour résoudre des problèmes majeurs.
- Fatoumata Ba (Sénégal) : À travers Janngo, elle investit dans des startups dirigées par des femmes.
- Kepple Africa Ventures (Pan-Africain) : Couvre un large éventail de secteurs, des fintechs à l’agritech.
- Tokunboh Ishmael (Nigeria) : Investit dans des PME à fort impact social via Alitheia Capital.
- Idris Bello (Nigeria) : Soutien aux startups en phase précoce avec LoftyInc Capital.
- Eleni Gabre-Madhin (Éthiopie) : Pionnière dans les solutions pour l’agriculture et les marchés agricoles.
- Mbwana Alliy (Tanzanie) : Avec Savannah Fund, il accompagne les startups technologiques en phase d’amorçage.
- Maya Horgan Famodu (Nigeria) : Fondatrice d’Ingressive Capital, elle cible les jeunes talents africains.
- Eloho Omame (Nigeria) : Co-fondatrice de FirstCheck Africa, elle soutient les startups féminines dans la santé et l’éducation.
Ces investisseurs ne se contentent pas de financer : ils participent activement à la transformation économique de l’Afrique. Si vous êtes entrepreneur, identifiez celui qui correspond à votre secteur et préparez un projet solide pour maximiser vos chances de succès.
Renforcer les écosystèmes africains avec DIGITAL AFRICA – Plenière EMERGING Valley 2019
1. Rebecca Enonchong (Cameroun)
Rebecca Enonchong est une figure incontournable dans le monde des investisseurs providentiels en Afrique, particulièrement dans le secteur de la tech. Elle concentre ses investissements sur l’innovation numérique, couvrant des domaines variés comme les logiciels d’entreprise, la fintech, les applications mobiles et l’intelligence artificielle appliquée aux services financiers et commerciaux. Mais son rôle ne s’arrête pas à l’aspect financier : elle met également à disposition son expertise et son réseau pour aider les startups à surmonter les obstacles auxquels elles sont confrontées.
Son engagement dépasse largement le simple financement. Rebecca Enonchong participe activement à la construction d’un écosystème entrepreneurial dynamique en collaborant avec des incubateurs et des réseaux d’investisseurs providentiels. Elle accorde une attention particulière aux startups dirigées par des femmes, contribuant ainsi à promouvoir une représentation plus équilibrée dans le secteur technologique.
Avec une approche qui allie financement stratégique et création de partenariats solides, Rebecca Enonchong joue un rôle clé dans l’accompagnement des entrepreneurs africains. Elle offre bien plus qu’un soutien financier : un véritable mentorat et une vision stratégique dans un contexte de transformation numérique rapide. Une alliée précieuse pour les innovateurs du continent.
2. Tidjane Dème (Sénégal)
Continuons notre parcours à travers les figures marquantes de l’investissement en Afrique avec Tidjane Dème. Associé général chez Partech Africa, basé à Dakar, il supervise des investissements allant de 1 à 15 millions d’euros pour accompagner les startups africaines, couvrant les étapes de financement de Seed+ jusqu’à la Série B.
En février 2024, Partech Africa II a réussi à lever 280 millions d’euros auprès de plus de 40 investisseurs internationaux. Ce succès témoigne de la confiance placée dans leur approche et leur vision.
Grâce à sa compréhension approfondie des défis spécifiques aux économies francophones, Dème concentre ses investissements sur des secteurs essentiels comme l’éducation, la mobilité, la finance, la santé, la livraison et l’énergie.
Il soutient activement des startups innovantes qui s’attaquent à des problématiques majeures telles que l’inclusion financière, l’accès aux soins et la création d’emplois. Avec un objectif ambitieux, il vise à bâtir un portefeuille de plus de 20 entreprises à travers le continent, contribuant ainsi à l’évolution technologique de la région.
De plus, Dème souligne que les startups technologiques africaines représentent un levier puissant pour répondre aux grands enjeux de développement à grande échelle.
Avec sa vision claire et son expertise, Tidjane Dème s’impose comme un allié incontournable pour les entrepreneurs en quête de financement et de conseils stratégiques.
3. Iyinoluwa Aboyeji (Nigeria)
Iyinoluwa Aboyeji, une figure majeure du paysage entrepreneurial nigérian, investit à travers Future Africa pour soutenir des solutions innovantes dès leurs débuts et répondre aux besoins spécifiques du continent.
Son objectif ? Accompagner des entreprises capables de combler les lacunes des services publics, de développer des infrastructures décentralisées et de promouvoir l’inclusion financière, notamment via la fintech et les cryptomonnaies.
En seulement sept ans, Future Africa a financé près de 100 entreprises, contribuant ainsi à l’émergence de trois licornes africaines. Ce succès repose sur une approche pragmatique, adaptée aux réalités locales, qui s’éloigne des modèles classiques occidentaux.
Aboyeji compare souvent l’écosystème entrepreneurial africain en 2022 à celui de la Silicon Valley en 1972. Selon lui, l’Afrique se concentre avant tout sur la résolution de problèmes essentiels, plutôt que sur la création de technologies avancées. Il privilégie les fondateurs dotés d’une solide expertise, d’une expérience pertinente et d’une grande résilience.
Ce qui distingue son approche, c’est sa compréhension approfondie des dynamiques économiques africaines. Contrairement à la Silicon Valley, qui favorise les modèles SaaS, l’Afrique s’appuie davantage sur des systèmes générant des revenus transactionnels ou offrant un accès limité mais stratégique aux ressources. Cette méthode permet de construire de grandes entreprises en misant sur une utilisation mesurée et un partage équitable des bénéfices.
Avec une vision stratégique et un engagement à long terme, Aboyeji ne se contente pas de financer des projets. Il contribue à structurer et à renforcer l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial africain, en s’appuyant sur des solutions adaptées aux réalités locales et sur une ambition collective.
4. Fatoumata Ba (Sénégal)
Fatoumata Ba est une figure incontournable de l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Fondatrice et directrice générale de Janngo, elle s’est donné pour mission de bâtir un écosystème qui soutient activement les startups dirigées par des femmes et de jeunes entrepreneurs africains. Avec une approche mêlant investissement et mentorat, elle contribue à dynamiser le paysage entrepreneurial du continent.
À travers Janngo Capital, elle a investi dans de nombreuses startups prometteuses, notamment dans des secteurs clés comme la fintech, l’agritech ou encore l’éducation numérique. Sa vision repose sur l’idée que l’accompagnement va bien au-delà du simple financement : il s’agit aussi de former et de guider les entrepreneurs pour maximiser leurs chances de succès.
Fatoumata Ba se distingue également par son engagement à révéler des talents souvent ignorés par les circuits traditionnels. Elle met un point d’honneur à soutenir les entreprises fondées ou co-fondées par des femmes, dans un contexte où l’accès au financement reste un obstacle majeur pour ces dernières.
Dans cette dynamique, elle a lancé Janngo Academy, une plateforme dédiée à la formation des entrepreneurs en Afrique francophone. Ce programme vise à renforcer les compétences techniques et managériales nécessaires au développement de startups solides et pérennes.
Son influence dépasse largement les frontières du Sénégal. En collaborant avec des institutions internationales, elle joue un rôle clé dans la structuration de l’écosystème entrepreneurial africain et attire des investisseurs étrangers vers le continent. Cette capacité à connecter les entrepreneurs locaux aux marchés internationaux est un des piliers de son action.
Enfin, son expertise des défis spécifiques aux femmes se traduit par des initiatives de mentorat et des partenariats ciblés, renforçant ainsi la place des femmes dans l’entrepreneuriat africain.
5. Kepple Africa Ventures (Pan-Africain)

Kepple Africa Ventures se distingue par son approche couvrant l’ensemble du continent africain. Grâce à sa joint-venture Verod-Kepple Africa Ventures, cette organisation joue un rôle clé dans le financement des entreprises technologiques en pleine croissance en Afrique. Leur méthode repose sur des axes bien définis, adaptés aux besoins variés du continent.
Kepple Africa Ventures cible les entreprises qui s’attaquent aux grands défis de l’Afrique en adoptant une stratégie agnostique sur les secteurs. L’accent est mis sur des fondateurs visionnaires et des idées audacieuses.
La stratégie d’investissement de Verod-Kepple Africa Ventures repose sur trois piliers principaux :
- "Inefficiency Solvers" : des solutions pour réduire la fragmentation des marchés.
- "Innovation locale" : des initiatives qui répondent aux tendances émergentes et à la demande croissante de contenu local.
- "Infrastructure" : des projets visant à combler les lacunes dans des secteurs essentiels tels que la banque, la logistique et l’éducation.
Le portefeuille de Kepple Africa Ventures s’étend sur plus de neuf secteurs. Parmi les récents investissements figurent :
- Cartona (juillet 2024), MoneyHash (octobre 2023) et Intmax (novembre 2023) dans la fintech.
- Beacon Power Services (décembre 2022), Oval Finance (août 2022) et Stakefair (juillet 2022).
- Seso Global dans l’immobilier, Sanergy pour les services environnementaux, et Standage (mai 2022) dans les services d’information B2B.
En plus du financement, Kepple Africa Ventures accompagne les entrepreneurs avec un soutien stratégique, contribuant ainsi à renforcer l’écosystème entrepreneurial africain.
6. Tokunboh Ishmael (Nigeria)
Tokunboh Ishmael est une figure clé dans le domaine de l’investissement à impact en Afrique, jouant un rôle essentiel dans le financement des PME en Afrique de l’Ouest, notamment au Nigeria. En tant que directrice générale d’Alitheia Capital, elle oriente des capitaux privés vers des entreprises qui allient impact social et rendement financier durable. Cette vision se reflète dans la diversité et la pertinence de son portefeuille d’investissements.
Sa méthode repose sur le soutien à des entreprises en forte croissance dans des secteurs porteurs, axés sur le consommateur. Elle privilégie les entreprises qui fournissent des biens et services essentiels, répondant aux besoins d’accessibilité, d’inclusion et de coût abordable pour les marchés souvent négligés.
"En tant qu’investisseuse d’impact pionnière sur le continent, je suis fière du travail qu’Alitheia Capital finance et soutient pour construire des entreprises et des communautés inclusives qui aident les gens ordinaires et le continent dans son ensemble à atteindre leur plein potentiel."
Les secteurs qu’elle cible incluent l’agriculture, les services financiers, le commerce de détail, la technologie et les télécommunications. Cette approche globale reflète sa vision du développement économique en Afrique, avec des investissements marquants comme celui réalisé dans Paga.
Parmi les entreprises de son portefeuille, Paga – leader des paiements mobiles au Nigeria – occupe une place centrale. Tokunboh Ishmael siège également au conseil d’administration de cette société, témoignant de son engagement envers l’inclusion financière. D’autres entreprises soutenues par Alitheia Capital incluent MAX (spécialisée dans la logistique et la mobilité), Psaltry (focalisée sur l’agribusiness) et SKLD.
Mais son impact ne se limite pas à l’aspect financier. Elle met également en avant des initiatives favorisant l’égalité des genres et la responsabilité sociale, transformant ses investissements en moteurs de changement tout en garantissant leur rentabilité économique.
7. Idris Bello (Nigeria)
Idris Bello, fervent défenseur de l’entrepreneuriat panafricain, s’appuie sur des startups prometteuses pour améliorer le quotidien en Afrique. À travers LoftyInc Capital Management et le Afropreneurs Angels Group, il adopte une stratégie ciblée en capital-risque, en misant sur des startups en phase précoce qui présentent un fort potentiel sur le continent.
Son approche repose sur l’identification d’entreprises utilisant la technologie pour résoudre des problèmes concrets en Afrique. Cela se reflète dans un portefeuille diversifié couvrant plusieurs secteurs clés de l’innovation technologique. Voici un aperçu des domaines dans lesquels il investit.
Dans la fintech, Idris Bello a soutenu des entreprises comme Flutterwave, OnePipe, Okra, Sparkle, Quidax, Moove et LipaLater. Il a également co-investi dans Chefaa, une plateforme pharmaceutique technologique basée en Égypte.
En dehors de la fintech, il s’intéresse aussi à la santé numérique, avec des investissements dans Kangpe et Adient Medical. Par ailleurs, il a cofondé Afyazima (Elpida Diagnostics), une entreprise spécialisée dans la distribution de solutions de diagnostic abordables et accessibles. Son expertise dans le domaine de la santé est renforcée par son rôle actif au sein de la Clinton Health Access Initiative et du comité directeur du Nigeria Health Innovation Marketplace.
Le Afropreneurs Angels Group, qu’il dirige, joue un rôle essentiel en soutenant des startups dans divers secteurs technologiques. Ce modèle collaboratif permet d’élargir l’impact de ses investissements tout en stimulant l’écosystème entrepreneurial africain.
8. Eleni Gabre-Madhin (Éthiopie)
Eleni Gabre-Madhin révolutionne l’agriculture en Éthiopie grâce à des infrastructures de marché bien pensées. Elle allie avancées technologiques et solutions financières novatrices pour ouvrir de nouvelles opportunités aux agriculteurs. Voici un aperçu de ses contributions majeures.
La création de l’Ethiopia Commodity Exchange (ECX) est sans doute son projet le plus marquant. En seulement trois ans, cette plateforme a atteint un volume impressionnant de 1,2 milliard de dollars de transactions annuelles. L’ECX offre des services essentiels comme la diffusion des prix en temps réel via des technologies mobiles et des panneaux électroniques, ainsi que des services d’entreposage, de classification de la qualité et de chambre de compensation.
Les retombées pour les agriculteurs sont considérables : plus de 15 millions de petits exploitants ont vu leurs conditions de vie s’améliorer, tandis que les producteurs de café bénéficient désormais d’une part accrue du prix final, passant de 38 % à 65 %. La plateforme enregistre également 1,2 million d’appels mensuels, dont 70 % proviennent des zones rurales.
Eleni Gabre-Madhin ne s’arrête pas là. Avec blueMoon, un incubateur et investisseur clé, elle soutient activement les startups spécialisées dans la technologie agricole. Elle est également à l’origine de blueSpace, le tout premier espace de coworking en Éthiopie, offrant un environnement propice à l’innovation.
Son influence dépasse les frontières de l’Éthiopie. À travers Eleni LLC, elle adapte le modèle de l’ECX pour d’autres pays africains, en tenant compte de leurs spécificités. Aujourd’hui, 18 pays du continent se sont inspirés de ce modèle pour développer des politiques similaires.
En tant que Directrice de l’Innovation pour le Bureau régional pour l’Afrique du PNUD, elle dirige également « timbuktoo », une initiative qui combine financements privés et publics pour soutenir les startups dirigées par des jeunes, notamment dans l’agritech. Ses projets établissent un lien essentiel entre les besoins de financement et la croissance des innovations agricoles en Afrique.
9. Marc Elias (Maroc)
À ce jour, aucune preuve concrète ne permet d’associer Marc Elias à un rôle actif d’investisseur dans l’écosystème technologique en Afrique du Nord. Aux États-Unis, il est surtout connu comme avocat spécialisé en droit électoral. Son implication dans le domaine des startups africaines reste donc à clarifier. Nous continuerons d’observer son parcours afin de déterminer s’il joue un rôle dans le développement de l’écosystème entrepreneurial africain.
10. Mbwana Alliy (Tanzanie)
Originaire de Tanzanie, Mbwana Alliy s’est imposé comme une figure majeure du financement des startups en Afrique de l’Est grâce à son fonds Savannah Fund. Ce fonds se concentre sur les startups technologiques en phase d’amorçage, cherchant à combler le vide entre les investisseurs providentiels et le capital-risque en Afrique subsaharienne.
Stratégie d’investissement et secteurs ciblés
Savannah Fund privilégie les solutions web et mobiles dans des secteurs clés qui redessinent l’économie numérique africaine. Parmi les domaines ciblés, on retrouve la fintech, l’edtech, la logistique, l’e-commerce, la santé numérique, l’agriculture technologique (agtech) et les solutions SaaS. Cette diversité sectorielle permet d’adresser des besoins essentiels tout en profitant d’un marché en pleine croissance.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’économie numérique africaine pourrait atteindre 180 milliards de dollars d’ici 2025, avec une contribution potentielle de 712 milliards de dollars d’ici 2050. Ces perspectives confirment l’approche stratégique d’Alliy, qui mise sur des startups capables de s’étendre au-delà des frontières africaines.
Résultats et entreprises soutenues
Les performances de Savannah Fund témoignent de l’efficacité de sa stratégie. À ce jour, le fonds a investi dans 31 entreprises réparties dans sept pays africains. En 2020, ces entreprises ont levé un total impressionnant de 118 millions de dollars lors de tours de financement de Série A, B et C, tout en générant plus de 1 000 emplois dans le secteur technologique.
Parmi les investissements marquants de Savannah Fund II, on peut citer Aerobotics (Afrique du Sud) dans l’agtech, Safi (Kenya) spécialisée dans l’IoT et l’analytique, Moringa School (Kenya) dans l’edtech, Flex.club (Afrique du Sud et Mexique) pour la mobilité par abonnement, Orbit Health (Éthiopie) dans la santé, et Ando Foods (Kenya) dans les cuisines virtuelles. Ces succès illustrent l’engagement du fonds envers l’innovation locale, tout en mettant un accent particulier sur l’entrepreneuriat féminin.
Soutien aux femmes entrepreneures
Un des aspects marquants de l’approche d’Alliy est son engagement envers les femmes entrepreneures. En partenariat avec la Women’s Entrepreneurs Finance Initiative (We-Fi), Savannah Fund a bénéficié d’un investissement de 500 000 dollars destiné à soutenir les fondatrices sur le continent.
« Les entrepreneures résidentes, en particulier les fondatrices, constituent un élément clé de notre stratégie d’investissement. Nous sommes fiers de nous associer à We-Fi pour développer et encourager davantage les fondatrices sur le continent », affirme Mbwana Alliy.
Cette initiative reflète une vision inclusive qui s’étend également à l’international.
Une vision internationale pour les startups africaines
Savannah Fund combine des ressources financières, des réseaux de mentors et une assistance technique, avec des contributions locales et celles de la Silicon Valley. Cette approche hybride offre aux startups africaines une porte d’entrée vers les marchés internationaux.
« Savannah Fund II poursuivra sa mission à long terme de s’associer avec des fondateurs ambitieux qui construisent des startups capables de s’étendre à travers l’Afrique. Nous sommes particulièrement optimistes concernant les startups qui ont le potentiel de s’étendre au-delà du continent et qui peuvent se développer dans la Silicon Valley et les marchés émergents comme l’Asie du Sud-Est, l’Europe centrale et orientale et l’Amérique latine », explique Alliy.
Structure et partenariats stratégiques
Savannah Fund II vise une levée de 25 millions de dollars, avec une contribution de 3 millions de dollars de l’IFC (International Finance Corporation). Le fonds cible des investissements allant de l’amorçage à la Série A, tout en intégrant des critères ESG dans ses évaluations.
Kevin Njiraini, directeur régional de l’IFC pour l’Afrique australe et le Nigeria, souligne l’importance de cette collaboration :
« Le financement en phase d’amorçage est vital pour permettre à davantage de fondateurs technologiques émergents et en croissance d’Afrique de développer leurs entreprises et d’alimenter la transformation de l’économie internet africaine. En nous associant à Savannah Fund, nous pouvons aider plus d’entrepreneurs à accéder au financement. »
Grâce à cette structure bien pensée et à sa vision internationale, Mbwana Alliy s’affirme comme un partenaire clé pour les entrepreneurs est-africains désireux de développer des solutions technologiques ayant un impact continental et mondial.
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11. Herbert Wigwe (Nigeria)
Herbert Wigwe joue un rôle clé dans le développement de la fintech en Afrique. En investissant dans plusieurs entreprises influentes du secteur, il a contribué à intégrer des solutions numériques dans le domaine bancaire. Ce travail a permis à un plus grand nombre d’Africains d’accéder aux services financiers, tout en incitant investisseurs et entrepreneurs à repenser les modèles traditionnels.
Grâce à cette approche, le paysage financier africain a connu une transformation majeure. Les résultats de ses initiatives témoignent de son influence dans l’évolution technologique et en font une figure inspirante pour l’avenir de la fintech sur le continent.
12. Wale Ayeni (Nigeria)
Wale Ayeni est à la tête de Helios Digital Ventures, la branche de capital-risque d’Helios Investment Partners. Cette structure se concentre sur les startups en forte croissance opérant sur les marchés frontières d’Afrique et du Moyen-Orient. Avec des investissements allant de 5 à 20 millions de dollars par opération, le fonds se positionne comme un partenaire clé pour aider les entreprises nigérianes à atteindre des levées de fonds en Series B+. Cette approche vise à soutenir une croissance durable sur des marchés moins traditionnels.
Ses domaines d’investissement sont variés : services financiers, sécurité alimentaire, capital humain, santé et durabilité. Il explore également des secteurs émergents comme la crypto, le web3 et la biotechnologie.
« Je soutiens qu’il y a beaucoup de valeur à créer dans les marchés frontières ».
Avant de rejoindre Helios Digital Ventures, Ayeni a marqué l’écosystème nigérian durant son passage à l’IFC (2016-2020). Il y a supervisé des investissements dans plus d’une douzaine d’entreprises, parmi lesquelles Andela, Kobo360, TradeDepot et Nomba.
Sa philosophie repose sur la création de valeur durable, en évitant les tendances éphémères.
« On pourrait dire que les bonnes entreprises se différencient dans les moments difficiles ; il est facile de voir qui a créé de la valeur par rapport à celles qui se sont concentrées sur les "vibes" ».
Depuis son retour dans le secteur privé en 2022 avec Helios Digital Ventures, Ayeni continue de jouer un rôle déterminant dans l’écosystème. Il collabore étroitement avec les fondateurs pour construire des entreprises numériques solides et durables sur le continent. Sa vision s’appuie sur la conviction que les marchés frontières, comme le Nigeria, profitent davantage des investissements et de l’engagement du secteur privé commercial.
13. Catherine Mahugu (Kenya)
Catherine Mahugu, une figure marquante de l’innovation technologique au Kenya, illustre une manière audacieuse de conjuguer entrepreneuriat et impact social. Diplômée en informatique de l’Université de Nairobi, elle a su transformer des idées novatrices en solutions concrètes pour sa communauté.
En 2011, elle a lancé KamataKab, une application mobile permettant de localiser les taxis via GPS tout en intégrant un système de notation. Ce projet, qu’elle a qualifié de "a little too ahead of its time", a remporté le concours Garage4Kenya, prouvant déjà son talent pour anticiper les besoins futurs.
Mais c’est avec Soko, une plateforme e-commerce révolutionnaire, qu’elle a véritablement laissé son empreinte. Soko connecte plus de 1 000 artisans, principalement des femmes, aux marchés internationaux, leur permettant d’augmenter leur revenu annuel de 400 % en moyenne. Aujourd’hui, la plateforme est active dans plus de 40 pays, avec des extensions au Mexique et en Inde. Ce succès repose en partie sur l’utilisation massive des téléphones portables en Afrique, où le taux de pénétration dépasse parfois les 90 %.
Pour répondre aux défis locaux, comme les coupures d’électricité, elle a intégré des espaces partagés dans l’écosystème de Soko, renforçant ainsi l’accessibilité et la résilience de la plateforme.
Catherine Mahugu est également une fervente défenseuse de l’égalité des genres. Elle exprime avec conviction :
"When one woman helps another, amazing things can happen. A harsh reality that dawned on me is that we still need more women in technology and must promote this awareness collaboratively."
Contrairement à de nombreux investisseurs qui se contentent de financer des projets externes, Mahugu construit elle-même des plateformes qui autonomisent directement les individus. Son modèle d’entrepreneuriat offre à des milliers de personnes, en particulier des femmes artisanes, une opportunité d’accéder aux marchés mondiaux et de transformer leur vie.
14. Magatte Wade (Sénégal)
Magatte Wade, une figure influente parmi les investisseurs qui transforment l’Afrique, se distingue par sa vision axée sur la liberté économique. Cette entrepreneure sénégalaise et business angel est connue pour son engagement en faveur des marchés libres, de la bonne gouvernance et de l’état de droit. Selon elle, ces éléments sont essentiels pour favoriser la prospérité en Afrique et lutter efficacement contre la pauvreté. Avec cette philosophie, elle oriente ses investissements vers des initiatives qui s’attaquent aux obstacles politiques freinant l’entrepreneuriat sur le continent.
15. Ken Njoroge (Kenya)
Ken Njoroge est considéré comme l’un des pionniers de la fintech en Afrique et un acteur clé dans le domaine des solutions de paiement mobile. En co-fondant Cellulant, une plateforme de paiements numériques active à travers le continent, il a joué un rôle déterminant dans l’amélioration de l’accès aux services financiers.
Grâce à son parcours entrepreneurial, il a acquis une solide expertise dans l’écosystème des paiements mobiles. Cette expérience lui permet d’identifier les startups fintech prometteuses et de comprendre les obstacles auxquels les entrepreneurs sont confrontés. Ses investissements se concentrent principalement sur les solutions de paiement digital, les services bancaires mobiles et les initiatives favorisant l’inclusion financière. Il privilégie les projets qui s’attaquent aux défis liés à l’infrastructure financière, en particulier ceux qui développent des solutions adaptées aux zones rurales et aux petites entreprises.
Ce qui distingue son approche, c’est son implication en tant que mentor technique. Fort de son expérience opérationnelle, il accompagne les fondateurs sur des sujets complexes comme la conformité réglementaire et l’élaboration de stratégies de déploiement. Son soutien va au-delà des conseils financiers, offrant une véritable valeur ajoutée grâce à son expertise pratique et son réseau étendu.
En parallèle, Ken Njoroge se positionne comme un ambassadeur de la fintech africaine sur la scène internationale. Il participe régulièrement à des conférences technologiques, où il met en lumière les avancées du secteur et attire l’attention des investisseurs sur les opportunités de croissance qu’offre le continent africain.
16. Omar Cissé (Sénégal)
Omar Cissé a joué un rôle clé dans le développement de l’écosystème entrepreneurial en Afrique de l’Ouest, en combinant inclusion financière et innovation technologique. Son parcours illustre l’impact qu’un business angel peut avoir sur une région entière.
En 2010, il a fondé CTIC Dakar, le premier incubateur TIC au Sénégal, en partenariat avec Infodev, un programme multi-donateurs du Groupe Banque mondiale. Sous sa direction jusqu’en 2013, cet incubateur a soutenu plus de 100 startups, contribuant ainsi à poser les bases de l’écosystème technologique sénégalais. En 2015, il a co-fondé Teranga Capital, le premier fonds d’investissement à impact entièrement dédié aux startups et PME sénégalaises, où il occupe un siège au conseil d’administration. Ces initiatives ont préparé le terrain pour ses avancées dans le domaine des paiements numériques.
En 2014, Omar Cissé a lancé InTouch Group, une plateforme de paiement numérique pensée pour les micro, petites et moyennes entreprises. Aujourd’hui active dans 27 pays, cette solution a permis de traiter 189 millions de transactions représentant 2,73 milliards d’euros en 2024. Elle soutient 16 000 commerçants au Sénégal et 34 000 au total. Ce projet illustre son rôle majeur dans la transformation des services financiers en Afrique de l’Ouest.
« La gestion des paiements constitue un défi majeur pour les entrepreneurs, surtout en Afrique. Permettre à ces entreprises d’accepter divers moyens de paiement transforme leur activité », explique Omar Cissé.
En parallèle, il s’implique dans les politiques publiques digitales en tant que membre du Conseil national du numérique du Sénégal.
Selon lui, « L’essor de la FinTech porte en son sein la promesse d’inclusion financière pour le plus grand nombre, la démocratisation des services financiers de base : services bancaires, systèmes de paiement, crédit, épargne, assurance, etc. »
17. Maya Horgan Famodu (Nigeria)
Maya Horgan Famodu incarne une nouvelle vague de business angels, alliant des connexions internationales à une profonde compréhension des réalités locales. Avec son fonds Ingressive Capital, elle soutient les startups technologiques en phase d’amorçage dans cinq marchés clés : le Nigeria, le Kenya, le Ghana, l’Égypte et le Maroc. Ces pays partagent un point commun essentiel : un taux de pénétration mobile supérieur à 80 %.
« Nous nous intéressons aux entreprises technologiques en phase de pré-amorçage et d’amorçage au Nigeria, au Kenya, au Ghana, en Égypte et au Maroc », explique Maya Horgan Famodu, fondatrice d’Ingressive Capital.
Sa stratégie repose sur des données démographiques impressionnantes. L’Afrique est l’une des régions à la croissance démographique la plus rapide au monde, et le Nigeria pourrait devenir l’un des trois pays les plus peuplés d’ici 2050. Environ 75 % des Africains ont moins de 35 ans, représentant près de 1,5 milliard de personnes. Parmi eux, 60 % des développeurs sont autodidactes, ce qui témoigne d’une capacité d’adaptation et d’innovation encouragée par l’accès généralisé aux smartphones. Maya Horgan Famodu capitalise sur ces données en pariant sur la croissance démographique et le développement des talents locaux pour alimenter ses investissements.
Un domaine en pleine expansion attire particulièrement son attention : le bien-être digital. Elle constate que les jeunes professionnels africains, gagnant des devises étrangères via des plateformes comme Upwork ou Fiverr, voient leur pouvoir d’achat augmenter. Cela stimule un intérêt croissant pour des solutions améliorant le bien-être global. Cette évolution ouvre la voie à des investissements dans des initiatives adaptées aux besoins spécifiques des consommateurs africains.
Comme d’autres investisseurs africains, sa vision s’appuie sur les dynamiques structurelles d’une Afrique en pleine croissance économique. Toutefois, elle met en lumière un défi majeur : près de 80 % des capitaux soutenant la technologie africaine proviennent traditionnellement de fonds internationaux. Maya Horgan Famodu s’efforce de changer la donne en facilitant ces flux tout en renforçant un écosystème local d’investissement.
18. Eloho Omame (Nigeria)
Eloho Omame adopte une approche unique pour stimuler l’investissement en Afrique. En tant que partenaire chez TLcom Capital et cofondatrice de FirstCheck Africa, elle combine des investissements traditionnels avec une attention particulière aux startups dirigées par des femmes, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Sa méthode repose sur des critères rigoureux. Pour elle, l’équipe fondatrice est l’élément central. Elle recherche des entrepreneurs ambitieux, clairs dans leur vision, flexibles, orientés vers les données et experts dans leur domaine, capables de s’adapter rapidement aux défis des startups. Ces principes guident toutes ses décisions d’investissement.
« En tant qu’investisseuse, je suis particulièrement enthousiasmée par le potentiel de la technologie à induire des changements transformationnels dans divers secteurs, en particulier ceux qui ont été traditionnellement mal desservis. Des domaines tels que la fintech, la healthtech, l’edtech et l’agritech possèdent un énorme potentiel d’innovation et d’impact, et je suis particulièrement intéressée par les startups qui exploitent la technologie pour répondre à des problématiques spécifiques. » – Eloho Omame
Elle cible les marchés africains en forte croissance, où la technologie ouvre des opportunités dans des segments auparavant inaccessibles. Avec FirstCheck Africa, elle se concentre sur les phases de pré-amorçage et d’amorçage, tandis qu’avec TLcom Capital, elle étend son champ d’action jusqu’aux levées de série A.
Dans le secteur de la santé numérique, ses investissements témoignent d’une compréhension fine des besoins locaux. Par exemple, elle soutient Zoie Health en Afrique du Sud, qui améliore l’accès aux soins primaires pour les femmes. Eloho Omame s’implique directement dans ces initiatives, comme en témoigne sa participation à la distribution de kits de santé à domicile.
Au Nigeria, Healthtracka, dirigée par Ifeoluwa Dare-Johnson, propose des tests diagnostiques à domicile, simplifiant ainsi l’accès aux soins. Cette startup a été sélectionnée par Techstars en 2021, renforçant sa crédibilité dans le domaine.
Dans le domaine de la biotechnologie, elle soutient Yeemachi Biotechnology, cofondée par Joyce Ngoi. Cette entreprise utilise des données et des technologies avancées pour améliorer la détection et le traitement du cancer, dans le cadre du programme YCS21.
Chez TLcom Capital, elle a investi dans uLesson, une plateforme edtech active au Nigeria, au Kenya et en Égypte. Cette entreprise illustre parfaitement sa vision : utiliser la technologie pour transformer l’accès à l’éducation en Afrique.
Enfin, FirstCheck Africa reflète sa philosophie : soutenir exclusivement des startups féminines dans les secteurs de l’éducation et de la santé pour réduire l’écart de financement dans le capital-risque. Elle reconnaît que les fondatrices excellent particulièrement dans ces domaines, où leur expertise et leur influence sont cruciales.
Tableau comparatif
Voici un tableau qui résume les informations essentielles sur chaque business angel, vous permettant d’identifier rapidement un potentiel partenaire. Ce récapitulatif complète les profils détaillés mentionnés précédemment et sert de guide rapide. Actuellement, sur le marché africain, la majorité des investisseurs providentiels privilégient des investissements de taille modeste, principalement destinés aux startups en phase initiale. Cependant, on observe une évolution vers des financements plus conséquents.
| Investisseur | Pays |
|---|---|
| Rebecca Enonchong | Cameroun |
| Tidjane Dème | Sénégal |
| Iyinoluwa Aboyeji | Nigeria |
| Fatoumata Ba | Sénégal |
| Kepple Africa Ventures | Pan-africain |
| Tokunboh Ishmael | Nigeria |
| Idris Bello | Nigeria |
| Eleni Gabre-Madhin | Éthiopie |
| Marc Elias | Maroc |
| Mbwana Alliy | Tanzanie |
| Herbert Wigwe | Nigeria |
| Wale Ayeni | Nigeria |
| Catherine Mahugu | Kenya |
| Magatte Wade | Sénégal |
| Ken Njoroge | Kenya |
| Omar Cissé | Sénégal |
| Maya Horgan Famodu | Nigeria |
| Eloho Omame | Nigeria |
Quelques points à retenir pour les entrepreneurs :
- La majorité de ces investisseurs se concentrent sur des financements initiaux et modérés, bien qu’une dynamique vers des montants plus élevés commence à émerger.
Conclusion
Ces 18 business angels jouent un rôle clé dans le financement entrepreneurial en Afrique, mais leur impact va bien au-delà de l’apport financier. Ils participent activement à façonner l’avenir économique du continent en soutenant des innovations capables de transformer les secteurs clés.
Grâce à leurs investissements, des domaines comme la fintech africaine rivalisent désormais avec les solutions internationales, l’agritech modernise les pratiques agricoles, et la santé numérique comble peu à peu les failles des systèmes de soins traditionnels. Ce mouvement crée un effet boule de neige : chaque succès de startup attire de nouveaux investisseurs et inspire une nouvelle génération d’entrepreneurs. Pour transformer ces opportunités en réussites concrètes, il est essentiel d’adopter des stratégies ciblées.
Si vous êtes entrepreneur et souhaitez réaliser vos ambitions, concentrez-vous sur les business angels dont l’expertise correspond à votre secteur. Préparez un dossier solide qui met en avant non seulement la faisabilité de votre projet, mais aussi sa capacité à répondre à un besoin spécifique du marché africain.
Par ailleurs, la vision pan-africaine de nombreux investisseurs ouvre des horizons intéressants. Dès les premières étapes de financement, les startups ont la possibilité de penser à une expansion continentale, en s’appuyant sur les réseaux et la connaissance locale de ces business angels. Cette approche régionale peut devenir un atout majeur face aux solutions importées.
L’écosystème entrepreneurial africain évolue rapidement. Les investissements augmentent, les secteurs se diversifient, et les réussites se multiplient, attirant l’attention internationale. Cela ouvre la voie à des opportunités de croissance et d’expansion pour les startups locales.
Ces 18 business angels ne sont que le début d’un mouvement plus large qui redessine le paysage économique africain. Pour les entrepreneurs ambitieux, c’est le moment idéal pour saisir ces opportunités et participer activement à cette transformation entrepreneuriale.
FAQs
Quels sont les critères essentiels pour choisir un business angel adapté à ma startup en Afrique ?
Pour trouver le business angel idéal pour votre startup en Afrique, il est essentiel de considérer plusieurs éléments clés :
- Expérience dans votre secteur : Un investisseur ayant une connaissance approfondie de votre domaine peut offrir bien plus qu’un simple soutien financier. Il peut également partager des conseils pratiques et stratégiques qui accélèrent votre croissance.
- Accès à un réseau et mentorat : Un business angel efficace met à votre disposition son réseau professionnel et peut agir comme un mentor, vous guidant dans les décisions cruciales pour votre entreprise.
- Compréhension locale et adéquation culturelle : Optez pour un investisseur qui comprend les nuances culturelles et économiques de votre marché. Ce type de partenaire pourra mieux soutenir votre vision et contribuer à l’écosystème entrepreneurial local.
Il est également crucial d’avoir une discussion ouverte sur les attentes de chaque partie, notamment en ce qui concerne les objectifs à long terme et le degré d’implication souhaité. Cela garantit une collaboration fluide et productive.
Comment les business angels africains accompagnent-ils les startups au-delà du financement ?
Les business angels africains ne se contentent pas d’injecter des fonds dans les startups. Leur rôle va bien au-delà. Ils apportent un accompagnement précieux, partagent des conseils stratégiques et facilitent l’accès à des réseaux professionnels influents et à des marchés essentiels.
Certains choisissent de se regrouper en collectifs d’investissement, ce qui permet de combiner leurs forces pour un impact accru. D’autres jouent un rôle clé en aidant les startups à explorer des solutions de financement alternatives, comme des crédits ou des subventions, offrant ainsi des moyens de limiter les risques tout en favorisant une croissance durable à long terme.
Quelles sont les principales tendances de l’entrepreneuriat en Afrique en 2025 et comment les business angels y participent-ils ?
En 2025, l’entrepreneuriat africain connaît une croissance notable, particulièrement dans des secteurs comme la fintech, l’énergie verte et l’innovation numérique. Des pays tels que le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Égypte et la Tunisie se distinguent comme des acteurs majeurs au sein de cet écosystème en pleine effervescence.
Les business angels occupent une place clé dans ce développement. Ils ne se contentent pas d’apporter des fonds ; ils partagent également leur savoir-faire et ouvrent leur réseau aux startups. Leur implication joue un rôle déterminant pour stimuler l’innovation et répondre aux besoins diversifiés et croissants des marchés africains.
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