Les fondateurs africains sont invités à postuler pour des journées exclusives de pitch qui auront lieu à Cape Town en novembre prochain, où un total de 25 millions de rands en capital d’amorçage sera investi dans des startups exceptionnelles opérant à travers le continent.
Introduction
Portée par l’entrepreneure et investisseuse Alexandria Procter ainsi qu’un collectif d’investisseurs en phase précoce, cette initiative vise à découvrir et soutenir la prochaine vague de startups remarquables en Afrique.
Lors d’une série de sessions exclusives de pitch à Cape Town, les fondateurs en phase pré-amorçage, amorçage et Série A disposeront de 10 minutes pour défendre leur projet et prétendre à une part des 25 millions de rands de financement d’amorçage.
« Les fondateurs africains font partie des personnes les plus ingénieuses et déterminées au monde, » déclare Procter. « Ils construisent des solutions qui comptent et des produits qui répondent à de vrais problèmes dans leurs propres communautés. Nous voulons soutenir cette énergie et l’aider à se connecter au capital mondial. »
Ce qui distingue les fondateurs
Pour définir ce qui fait une startup vraiment remarquable, Procter explique que l’équipe de sélection recherchera une combinaison de talent, de timing et de traction.
Ils cherchent des individus ayant un parcours d’excellence, une vision ou un avantage unique dans leur secteur, ainsi que la ténacité nécessaire pour exécuter leur projet malgré l’incertitude. Le timing du marché et l’urgence sont tout aussi cruciaux.
Les startups qui démontrent un fort attachement à leur produit et une dynamique de croissance se démarqueront. Celles avec une adoption croissante, une obsession du client, et un produit qui semble « magique ». Les entreprises pré-revenus seront également considérées si leur équipe fondatrice et leur concept sont convaincants.
L’équipe valorise l’adaptabilité et le positionnement, favorisant les entreprises capables de répondre intelligemment aux marchés, technologies et politiques en évolution. Elles privilégieront aussi l’impact évolutif, c’est-à-dire les projets qui résolvent des défis africains ou de marchés frontières avec un potentiel d’expansion régionale ou mondiale.
« Toutes les grandes entreprises africaines ne doivent pas forcément devenir globales, » précise Procter. « Il y a une énorme valeur dans les entreprises qui se développent à travers les marchés émergents et génèrent un réel impact social. »
Enfin, la clarté opérationnelle et la rigueur comptent : des tables de capitalisation propres, une propriété intellectuelle claire, une gestion financière solide et des preuves d’efficacité capitalistique.
Montants et secteurs ciblés
Les montants d’investissement varieront selon le stade et la traction de chaque startup, avec des tickets typiques allant de 1 million à 10 millions de rands.
L’accent sera mis sur les secteurs qui stimulent la transformation digitale et économique de l’Afrique, notamment la fintech, le SaaS, l’innovation climatique et énergétique, la mobilité, les infrastructures digitales et les plateformes de la nouvelle économie. Pour cette session, les secteurs HealthTech, AgTech et autres industries fortement régulées ne seront pas prioritaires.
Les candidatures sont ouvertes
Les fondateurs peuvent postuler sur https://www.alexandriaprocter.com/pharos-of-alexandria-ventures avant le 17 octobre. Les places sont limitées, et les startups présélectionnées seront invitées à pitcher en personne à Cape Town en novembre.


