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Afreximbank exhorte le Nigeria d’un programme régional de garantie de transit d’un milliard de dollars pour l’Afrique de l’Ouest

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a appelé le Nigeria à prendre la tête de la mise en œuvre d’un système régional efficace de garantie de transit dans le cadre de la nouvelle réglementation en matière de transit approuvée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Introduction

S’exprimant lors de la session inaugurale du Partenariat douanier pour la coopération africaine dans le domaine du commerce (Customs PACT) qui s’est tenue à Abuja, au Nigeria, du 17 au 19 novembre, Mme Kanayo Awani, vice-présidente exécutive chargée du commerce intra-africain et du développement des exportations à l’Afreximbank, a souligné les défis posés par le régime actuel de transit routier interétatique dans la région.

L’un des principaux défis est l’absence de garantie régionale de transit, qui conduit à une dépendance excessive à l’égard des escortes physiques des douanes pour les marchandises en transit, ce qui augmente les coûts et crée des inefficacités.

Mme Awani a déclaré qu’Afreximbank était impatiente de collaborer avec le Nigeria, la CEDEAO et la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO afin de soutenir la mise en œuvre d’un système régional de garantie de transit qui viendra compléter les efforts des assureurs nationaux et des chambres de commerce, leur permettant ainsi de renforcer leurs capacités.

Elle a également souligné qu’Afreximbank mettait actuellement en place un programme de garantie de transit d’un montant d’un milliard de dollars américains afin de faciliter la circulation des marchandises à travers l’Afrique.

Cette initiative vise à résoudre les problèmes persistants liés au transit et répond aux préoccupations des autorités douanières concernant l’entrée illégale de marchandises sur les marchés et la perte potentielle de droits et taxes douaniers.

Dans le cadre du programme africain de garantie de transit collaboratif de l’Afreximbank, une seule caution de transit est émise pour garantir les droits de douane. Cela réduit considérablement les obstacles bureaucratiques, facilite le commerce transfrontalier, élimine la nécessité de multiples cautions de transit et réduit considérablement les coûts commerciaux.

Mme Awani a également indiqué que ce programme était déjà opérationnel au sein du Marché commun de l’Afrique orientale et australe et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (COMESA) dans le cadre d’une facilité de 300 millions de dollars américains avec ZEP RE (PTA Reinsurance Company), basée à Nairobi, au Kenya.

Elle a ajouté qu’une fois pleinement mis en œuvre à l’échelle du continent, ce programme pourrait permettre d’économiser au moins 300 millions de dollars américains par an en frais de transit.

Elle a souligné la volonté d’Afreximbank de collaborer avec le Nigeria et d’autres pays africains afin de mettre en place des postes-frontières à guichet unique et les infrastructures connexes.

Elle a évoqué la participation d’Afreximbank à la modernisation du poste-frontière de Beitbridge entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, qui a permis de réduire les délais de dédouanement de 3 à 5 jours à un maximum de 3 à 5 heures.

Mme Awani a expliqué qu’Afreximbank soutient cet événement car elle reconnaît que les problèmes non résolus liés aux infrastructures immatérielles, en particulier dans le domaine des douanes et de la facilitation des échanges, pourraient entraver la libre circulation des marchandises dans la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

a cité les données de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), qui montrent que 75 % des retards dans la circulation des marchandises sont dus à des problèmes de facilitation des échanges, et seulement 25 % à des lacunes en matière d’infrastructures.

Elle a également évoqué les défis posés par les systèmes non harmonisés et le manque d’interopérabilité entre les systèmes douaniers nationaux, qui ne parviennent pas à communiquer entre eux.

S.E. Bola Ahmed Tinubu, président du Nigeria, a envoyé un message de soutien au Customs PACT, déclarant qu’il s’alignait parfaitement sur l’engagement du gouvernement nigérian en faveur de l’intégration régionale, de la facilitation des échanges commerciaux et du renforcement de la compétitivité du Nigeria et de l’Afrique dans l’économie mondiale.

Conclusion

La table ronde Customs PACT avait pour objectif de révolutionner la coopération douanière et commerciale, de promouvoir le commerce intra-africain et de positionner l’Afrique comme un acteur de premier plan dans le commerce mondial.

L’événement était organisé par les services douaniers nigérians, en collaboration avec Afreximbank et le secrétariat de la ZLECA, et soutenu par l’Organisation mondiale des douanes.

Ecrit par Eya Rziga

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