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Afrique de l’Est : Un projet de loi sur la cryptomonnaie progresse pour encadrer le secteur

AFRIQUE DE L’EST – Le secteur de la cryptomonnaie en Afrique de l’Est pourrait bientôt bénéficier d’un cadre réglementaire unifié, ou du moins plus harmonisé. Un projet de loi régional visant à réglementer les actifs numériques a franchi une étape importante dans son processus législatif.
Cette avancée est perçue comme un signal positif par de nombreux acteurs de l’écosystème crypto, qui voient dans la clarté réglementaire un catalyseur essentiel pour l’innovation et l’investissement.
Un besoin pressant de clarté réglementaire
L’Afrique de l’Est est l’une des régions les plus dynamiques du continent en matière d’adoption des cryptomonnaies.
Des pays comme le Kenya et l’Ouganda affichent des taux élevés d’utilisation de Bitcoin et d’autres actifs numériques, souvent motivés par la recherche d’alternatives aux systèmes bancaires traditionnels, la protection contre l’inflation et la facilitation des transferts de fonds transfrontaliers.
Cependant, l’absence de régulation claire a longtemps été un frein. Elle a créé un environnement incertain pour les investisseurs, les startups et même les utilisateurs, exposés à des risques de fraude et de volatilité.
La fragmentation des approches réglementaires entre les différents pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) a également compliqué la mise à l’échelle des entreprises fintech régionales.
Les grandes lignes du projet de loi
Le projet de loi, qui a récemment avancé en deuxième lecture au sein de l’organe législatif régional, aborde plusieurs aspects clés :
  • Licences et supervision : Il prévoit l’instauration d’un régime de licences pour les prestataires de services d’actifs numériques (VASP), y compris les échanges de cryptomonnaies et les fournisseurs de portefeuilles, sous la supervision des autorités financières compétentes de chaque pays membre.
  • Protection des consommateurs : Des mesures strictes sont proposées pour garantir la protection des investisseurs, notamment des exigences de divulgation d’informations et des règles de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et le financement du terrorisme (CFT).
  • Harmonisation régionale : L’objectif ultime est d’harmoniser les approches réglementaires au sein de la CAE, créant un marché plus intégré et prévisible pour les entreprises opérant dans plusieurs pays.
Un signal positif pour l’écosystème crypto
Pour les défenseurs de la cryptomonnaie en Afrique de l’Est, cette progression législative est une excellente nouvelle.
Elle démontre que les autorités régionales reconnaissent l’existence et l’importance du secteur, et qu’elles sont prêtes à l’encadrer plutôt que de simplement l’interdire.
Si le projet de loi est finalement adopté et mis en œuvre efficacement, il pourrait :
  • Attirer les investissements : Les investisseurs institutionnels et les grandes entreprises internationales seront plus enclins à investir dans la région avec un cadre juridique clair.
  • Stimuler l’innovation locale : Les startups fintech auront plus de sécurité pour développer de nouvelles applications et services basés sur la blockchain.
  • Renforcer la confiance : Une meilleure protection des consommateurs encouragera une adoption plus large et plus sûre de la cryptomonnaie par le grand public.
Le chemin vers l’adoption finale du texte reste jalonné d’étapes, mais la dynamique est clairement en faveur d’un avenir où la cryptomonnaie est une composante réglementée et intégrée de l’économie numérique est-africaine.

Ecrit par Eya Rziga

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