Eya Rziga
Le succès des entreprises fintech est alimenté par un certain nombre de tendances, notamment l’augmentation de la possession de smartphones, la baisse des coûts de l’internet, l’extension de la couverture réseau et une population jeune, en forte croissance et en urbanisation rapide.
La fintech africaine est le secteur des start-up qui connaît la croissance la plus rapide en Afrique, avec plus de 1,3 milliard de dollars US collectés rien qu’en 2021.
Avec sa trajectoire ascendante actuelle, la fintech africaine peut être bien placée pour améliorer rapidement la compétitivité mondiale de l’Afrique grâce à une augmentation de l’exportation de services fintech à l’étranger.
La fintech africaine a un impact important sur la vie quotidienne sur le continent.
Il y a des difficultés sur ces sols productifs. L’essor de l’inclusion financière en Afrique est étouffé par l’incertitude réglementaire et les différences régionales.
Pour cette raison, l’industrie fintech du continent demande la création d’une agence de réglementation panafricaine pour créer des directives réglementaires complètes pour les régions plutôt que pour les nations individuelles.
Avec l’accent mis actuellement sur : certains gouvernements et le secteur privé cherchent continuellement à fournir des cadres politiques réglementaires pour les entreprises, les clients et les économies.
Les Fintech et les banques exclusivement numériques sont régies séparément du système financier traditionnel mais sont influencées par ses règles.
Surveillance de la lutte contre le blanchiment d’argent – De plus en plus d’autorités de réglementation exigent le respect de ces règles, et les entreprises qui ne les respectent pas sont sanctionnées dans le monde entier. Pour empêcher la facilitation d’actes frauduleux, terroristes ou autres actes illégaux, il est nécessaire de vérifier les informations obtenues du client. Ceci est soutenu par des procédures supplémentaires telles que “Know Your Customer”.
Centrage sur le consommateur : Pour éviter l’exploitation des consommateurs, les fintech doivent veiller à les éduquer, notamment sur les effets de services et de biens auparavant inimaginables.
La confidentialité et la sécurité des données doivent être protégées, car les données personnelles stockées des clients sont vulnérables aux pirates informatiques. Les entreprises du secteur de la fintech doivent se conformer et disposer des systèmes et politiques de sécurité nécessaires pour protéger les données sensibles.
Quatre villes d’Afrique subsaharienne, Johannesburg, Nairobi, Lagos et Le Cap, figurent dans la liste du Global Fintech Index of 2020 des 100 meilleurs écosystèmes fintech et représentent la majorité des investissements des start-up fintech du continent.
Source : Tech Build
