L’Autorité de régulation financière (FRA) a prolongé la suspension des demandes de constitution en société et des autorisations préliminaires pour les entreprises souhaitant obtenir une licence dans les secteurs de la microfinance et du crédit à la consommation traditionnel.
Cette décision fait suite à la résolution n° 237 de 2025 de la FRA, qui suspend également pour une année supplémentaire l’acceptation des demandes de licence de microfinance émanant d’associations et d’organisations de la société civile.
Cette suspension vise à garantir la stabilité financière des marchés et des institutions financières non bancaires, tout en renforçant leur rôle dans le soutien à l’économie nationale et la réponse aux besoins individuels.
Cette prolongation fait suite à une augmentation du nombre de licences accordées avant que la FRA ne publie la résolution n° 184 de 2024, qui avait initialement suspendu les nouvelles demandes de constitution.
La FRA a souligné que cette prolongation permettra de disposer d’un délai suffisant pour évaluer la solvabilité financière des entreprises et des prestataires de services existants avant d’envisager toute nouvelle entrée sur le marché.
Toutefois, les entreprises qui souhaitent opérer dans le domaine des technologies financières sont exemptées, car elles relèvent du cadre juridique de la loi n° 5 de 2022, qui réglemente les technologies financières dans les activités financières non bancaires.
À l’heure actuelle, les services de microfinance ont atteint 3,6 millions de bénéficiaires, avec un financement total de 56,2 milliards de livres égyptiennes, tandis que les services de crédit à la consommation se sont étendus à environ 7 millions de bénéficiaires, pour un financement total de 56,7 milliards de livres égyptiennes.


