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Le Burkina Faso s’associe à Presight, une entreprise des Émirats arabes unis

Le gouvernement du Burkina Faso a conclu un protocole d’accord avec Presight International Services, une filiale du groupe G42 basé aux Émirats arabes unis, afin de renforcer l’économie numérique du pays.

Introduction

Le protocole d’accord a été officiellement signé par la ministre burkinabè de la Transition numérique, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo-Sabane, et Muhammad Shameen Hosenbocus, vice-président de Presight.

Cet accord jette les bases d’une collaboration solide visant à faire progresser l’économie numérique du Burkina Faso. Il crée un cadre de coopération sur plusieurs fronts critiques, notamment le développement des compétences en intelligence artificielle (IA) et l’amélioration des infrastructures numériques afin d’améliorer la connectivité.

Le protocole d’accord souligne également l’importance de renforcer les services administratifs en ligne et de mettre en œuvre des mesures de cybersécurité plus strictes dans tout le pays.

Les partenaires ont pour objectif de fournir au Burkina Faso des solutions numériques modernes et résilientes qui soutiendront les services des secteurs public et privé. En outre, cette initiative vise à ouvrir la voie à la mise en œuvre de projets de développement clés dans le pays.

Le ministère burkinabé de la Transition numérique, des Postes et des Télécommunications a relayé la nouvelle sur Facebook, soulignant que cet accord constituait une avancée vers la réalisation de grands projets de transformation numérique. L’objectif est de faire des technologies numériques un outil puissant au service du développement inclusif au Burkina Faso.

Cet accord s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par le pays pour accélérer la réalisation des objectifs définis dans sa feuille de route pour 2025. Parmi ces priorités clés figurent l’achèvement des centres de données, qui sont actuellement terminés à 70 %, et l’extension de la couverture Internet à 500 zones supplémentaires mal desservies, appelées « zones blanches ».

En outre, le gouvernement burkinabé prévoit d’accélérer la numérisation des services administratifs et de lancer une campagne nationale d’inscription à un nouveau système d’identification électronique unique.

La transformation numérique du Burkina Faso est en cours, et le protocole d’accord intervient à un moment où le pays s’efforce activement de renforcer son économie numérique. Dans le même ordre d’idées, l’autorité de régulation des communications du Burkina Faso, l’ARCEP, et l’Autorité nationale des communications du Ghana (NCA) ont tenu des discussions le mois dernier afin d’aborder les questions liées aux interférences transfrontalières.

Au cours des mêmes discussions, les deux pays ont également fait avancer les négociations sur l’initiative d’itinérance gratuite de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui vise à réduire les coûts d’itinérance mobile transfrontalière dans la région.

La CEDEAO, une union politique et économique régionale regroupant 15 pays d’Afrique de l’Ouest, vise à favoriser « l’autosuffisance collective » en créant un grand bloc commercial unique et en établissant une union économique et commerciale complète.

Conclusion

En juillet 2024, la filiale burkinabé d’Orange a choisi Vox Solutions comme fournisseur international de services SMS (Short Message Service) et de passerelle vocale pour acheminer le trafic vers son réseau.

En outre, en novembre 2023, le gouvernement militaire du Burkina Faso a commencé à travailler sur une législation relative à la cybersécurité.

Ecrit par Eya Rziga

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