- L’évolution du marché : Face à un environnement de capital-risque plus prudent et à des valorisations d’entreprises revues à la baisse, les startups matures et rentables se tournent vers la dette comme alternative plus stable et moins dilutive.
- Des prêteurs spécialisés : L’émergence de prêteurs spécialisés dans la technologie et de fonds de dette de capital-risque, comme par exemple le récent financement de 100 millions de dollars US par Afreximbank pour Spiro (e-mobilité), offre des options de financement plus flexibles.
- Adaptation des modèles d’affaires : De nombreuses entreprises africaines, notamment dans la fintech (paiements) et l’e-mobilité (échanges de batteries), génèrent des flux de trésorerie prévisibles qui se prêtent bien au financement par la dette.
- Un signal de maturité : L’accès à la dette est souvent un signe que les entreprises atteignent un certain niveau de maturité et de stabilité financière, les rendant éligibles aux prêts.
- Des risques accrus pour certains : Si la dette offre des avantages, elle introduit également des risques liés au remboursement et aux garanties, qui peuvent être lourds pour les startups qui n’atteignent pas leurs objectifs de rentabilité
Alors que les introductions en bourse (IPO) restent rares sur le continent et que le capital-risque se fait plus sélectif, le financement par la dette est devenu un outil essentiel pour la croissance des entreprises africaines. Cette tendance redéfinit la boîte à outils financière disponible pour les entrepreneurs du continent.


