dans , ,

Le Forum africain sur les investissements énergétiques du G20 s’apprête à définir le programme d’investissement de l’Afrique

Le programme comprend une journée complète de discours, de discussions informelles et de tables rondes techniques offrant des conseils pratiques aux investisseurs qui souhaitent s’orienter sur les marchés énergétiques africains.

Le ministre sud-africain de l’Énergie et de l’Électricité, Kgosientsho Ramokgopa, prononcera le discours d’ouverture dans lequel il présentera les grandes orientations politiques de l’Afrique du Sud en tant que pays hôte du G20.

Une conversation informelle avec Wale Tinubu, PDG d’Oando, portera sur les stratégies de croissance des entreprises, la diversification et l’expansion en amont, tandis que Godfrey Moagi, PDG de la South African National Petroleum Company, abordera la modernisation des raffineries et la résilience de la chaîne d’approvisionnement.

Une série de tables rondes de haut niveau examinera les outils politiques permettant d’équilibrer l’accessibilité financière, la durabilité et la sécurité ; les interventions réglementaires nécessaires pour libérer les capitaux privés ; et les mécanismes visant à atténuer les risques liés aux devises, aux États souverains et à la macroéconomie.

D’autres sessions porteront sur les stratégies nationales en matière de GPL et de cuisson propre, les investissements dans les capacités de stockage et de raffinage, ainsi que les structures de financement soutenant les objectifs en matière de gaz, d’électricité et d’industrialisation.

Parmi les intervenants figurent des cadres supérieurs de Standard Bank, S&P Global, l’African Refiners & Distributors Association, Eskom, Anglo American, PetroSA et Petredec, ainsi que des modérateurs de SABC, Channel Africa et CLG.

Le Forum mettra en avant toute une série d’opportunités d’investissement dans la chaîne de valeur énergétique : superficies en amont, projets de monétisation du gaz, modernisation des raffineries, programmes nationaux d’expansion du GPL, énergie solaire et éolienne à grande échelle, conversion du gaz en électricité, production d’électricité de base, modernisation du réseau et opportunités émergentes dans les systèmes énergétiques numériques, le stockage par batterie et les marchés du carbone.

Grâce à la présence des gouvernements et des sponsors, les investisseurs bénéficient d’une exposition directe à des projets bancables alignés sur les priorités de l’Afrique en matière d’industrialisation et de sécurité énergétique.

Investissement, innovation et la voie vers le G20

À quelques jours du sommet des dirigeants du G20, ce forum constitue une plateforme essentielle qui alimentera les négociations au niveau mondial.

Les discussions porteront principalement sur la volonté de l’Afrique du Sud de voir le G20 adopter un plan d’action en faveur d’une transition énergétique abordable et équitable, d’un financement multilatéral renforcé et d’un nouveau pacte d’investissement pour l’Afrique.

Le programme mettra en avant la manière dont le financement mixte, les partenariats public-privé et les outils d’atténuation des risques peuvent accélérer la mise en œuvre dans les domaines des hydrocarbures, des énergies renouvelables et des technologies énergétiques de nouvelle génération.

En réunissant des décideurs issus des secteurs gouvernemental, financier et industriel, le Forum du G20 sur les investissements énergétiques en Afrique offre à ses participants un aperçu clair des changements politiques à venir, des perspectives d’investissements rentables et des tendances technologiques qui façonneront l’avenir.

Pour les investisseurs, les développeurs et les financiers en quête de clarté, d’accès et d’opportunités commerciales concrètes, il s’agit d’une plateforme incontournable qui définit l’agenda énergétique de l’Afrique à l’ère du G20.

Ecrit par Eya Rziga

SEO Copywriter 🖋Fashion and Tech Journalist | PR | Content Creator ⌨ | Digital Marketer in permanent beta.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les sorties de start-ups africaines augmentent avec 37 sorties prévues en 2025

Pourquoi les start-ups spécialisées dans les transferts d’argent ignorent-elles les pays qui en ont le plus besoin ?