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Les start-ups africaines ont levé moins de fonds en août, mais la situation générale reste encourageante

Après la frénésie de levée de fonds du mois de juillet, le mois d’août s’est avéré plus calme pour l’écosystème des start-ups africaines.

Les entrepreneurs du continent ont levé 93 millions de dollars dans le cadre de 33 transactions d’une valeur supérieure à 100 000 dollars, ce qui en fait le deuxième mois le plus calme de 2025 après le creux du mois de mars.

Pourtant, cette accalmie apparente masque une résilience sous-jacente. Le montant levé en août a dépassé celui du même mois en 2024, tandis que le nombre d’entreprises ayant obtenu un financement a été similaire à celui des dernières années.

Plus révélateur encore, les chiffres cumulés de 2025 continuent de dépasser les tendances historiques, ce qui suggère que le ralentissement estival reflète des rythmes saisonniers plutôt qu’une faiblesse structurelle.

Les transactions marquantes du mois révèlent la maturité du paysage africain en matière de capital-risque. Chowdeck, une plateforme nigériane de livraison de repas, a levé 9 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série A, tandis que Koolboks, une start-up kenyane spécialisée dans la réfrigération, a obtenu 11 millions de dollars, une réussite particulièrement remarquable compte tenu des origines de l’entreprise dans le GSMA Innovation Fund.

Breadfast, une entreprise égyptienne déjà bien établie dans le domaine du commerce rapide, a complété son financement avec un tour de table de série B2 de 10 millions de dollars.

La répartition géographique a suivi des schémas familiers. L’Égypte, le Kenya et le Nigeria, les trois principaux pôles de start-ups du continent, ont capté les trois quarts du financement total.

Mais la répartition sectorielle s’est avérée plus démocratique, cinq industries se partageant chacune au moins 10 % du total du mois d’août, ce qui suggère une diversification au-delà de la domination habituelle des technologies financières.

Le financement par emprunt a joué un rôle plus important que d’habitude, représentant environ un quart du total. Cela inclut une obligation titrisée d’une valeur de plus de 9 millions de dollars émise par l’égyptien valU, signe d’une sophistication croissante des structures de financement.

Le mois a également été marqué par des sorties notables. Le processeur de paiements sud-africain iKhokha a été racheté par Nedbank pour plus de 93 millions de dollars, offrant une liquidité bienvenue aux investisseurs de plus en plus axés sur les rendements après des années de croissance à tout prix.

Si les chiffres du mois d’août peuvent décevoir ceux qui s’attendaient à une expansion perpétuelle, la trajectoire générale suggère que l’écosystème des start-ups africaines est en train de mûrir plutôt que de stagner. Le véritable test aura lieu au dernier trimestre, lorsque de nombreux investisseurs déploient traditionnellement leur capital restant.

Ecrit par Eya Rziga

SEO Copywriter 🖋Fashion and Tech Journalist | PR | Content Creator ⌨ | Digital Marketer in permanent beta.

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