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Microsoft lance le projet Gecko pour combler le fossé linguistique en matière d’IA au Kenya

Microsoft a présenté à Nairobi le projet Gecko, une initiative révolutionnaire visant à relever l’un des défis les plus importants de l’intelligence artificielle : le manque de prise en charge des langues africaines.

Ce projet vise à rendre l’IA plus accessible aux Kenyans en développant des modèles capables de comprendre et de générer des langues locales, notamment le swahili, le kikuyu et le dholuo.

Contrairement aux systèmes d’IA traditionnels qui sont principalement entraînés à partir de données provenant de langues mondiales largement parlées, le projet Gecko utilise des « petits modèles linguistiques » (SLM) modulaires plus petits.

Ces modèles sont spécialement conçus pour fonctionner efficacement dans des environnements où les données sont limitées et la connectivité peu fiable, alimentant ainsi des assistants numériques adaptés au contexte linguistique et culturel unique de l’Afrique de l’Est.

La déclaration de Microsoft souligne la nécessité d’une nouvelle approche : « Gecko cherche à inverser cette dynamique en construisant des systèmes d’IA à partir de zéro, façonnés par les connaissances, les langues et les modalités de la majorité mondiale.

Pour avoir un impact à l’échelle de la population, il faut repenser fondamentalement la manière dont l’IA est localisée, évaluée et déployée. »

Le projet Gecko s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large de Microsoft visant à étendre l’accès à l’IA à la « majorité mondiale », c’est-à-dire aux régions qui restent sous-représentées dans les modèles existants.

En créant des outils qui fonctionnent dans les langues locales, cette initiative vise à combler le fossé linguistique et à favoriser l’adoption de l’IA à travers l’Afrique.

Ecrit par Eya Rziga

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