Eya Rziga
MTN Nigeria a lancé son programme d’accélérateur « From Africa, for Africa » le mercredi 2 juillet, avec des candidatures ouvertes pour les startups qui rejoindront l’initiative de 12 semaines à partir de septembre.
Le programme, soutenu par un fonds de 100 millions de nairas (environ 65 200 dollars), vise à aider les startups à fort potentiel dans des secteurs tels que la fintech, l’agritech, la santé, l’éducation, l’intelligence artificielle et la cybersécurité.
Introduction
Il offre un soutien important, notamment un financement, un mentorat, un accès aux outils technologiques de MTN et des connexions à un réseau d’experts et d’investisseurs.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement plus large de MTN Nigeria en faveur de la transformation numérique.
La société a déjà engagé 3 milliards de nairas dans le programme gouvernemental « 3 Million Technical Talent (3MTT) », qui a formé avec succès plus de 90 000 Nigérians aux compétences numériques, selon des rapports préliminaires.
Lors du lancement du programme, Lynda Saint-Nwafor, Chief Enterprise Business Officer de MTN Nigeria, a qualifié l’accélérateur de « rampe de lancement vers la grandeur », soulignant l’utilisation de l’infrastructure en nuage de MTN pour propulser l’avenir numérique de l’Afrique.
L’accélérateur comprendra un mélange de sessions en personne à Lagos et d’ateliers virtuels. Le programme démarre et se termine par des événements physiques, les semaines intermédiaires étant consacrées à des ateliers en ligne, à des sprints de conception de produits et à un mentorat personnalisé.
Les startups sélectionnées pour le programme auront un accès exclusif à l’infrastructure technologique de MTN, notamment aux services en nuage, aux API MoMo et aux outils d’analyse de données.
outre, les participants bénéficieront d’un soutien commercial et marketing, dont le point culminant sera une journée de démonstration au cours de laquelle les startups présenteront leurs idées à des investisseurs et à des partenaires potentiels.
Le succès du programme dépendra de la diversité des startups sélectionnées et de leur potentiel à créer des emplois durables, en particulier dans les marchés ruraux et mal desservis.
Conclusion
L’initiative entre dans un domaine de plus en plus compétitif d’accélérateurs technologiques en Afrique, en concurrence avec des programmes établis tels que Google for Startups Accelerator Africa et Telecel-Startupbootcamp AfriTech’s ASIP program, qui rapportent tous deux des taux de rétention proches de 90 %.
Pour maximiser son impact, le programme devra être étroitement coordonné avec les politiques publiques de formation et d’emploi.
En outre, un suivi rigoureux des résultats sera essentiel pour affiner l’approche du programme et valider son rôle dans le renforcement d’un écosystème technologique africain résilient et inclusif.
