Dans le cadre d’une avancée significative vers la modernisation et l’indépendance financières, la Banque de Tanzanie (BoT) a officiellement présenté son système bancaire central intégré (iCBS), une initiative novatrice qui devrait révolutionner les opérations bancaires et les fonctions réglementaires du pays.
Introduction
La nouvelle plateforme iCBS servira de pilier central aux opérations de la banque, optimisant les processus tels que les règlements interbancaires, les systèmes de paiement et les transactions financières du gouvernement.
Elle remplace les systèmes obsolètes par une infrastructure intégrée développée localement et conçue pour répondre aux exigences spécifiques du marché tanzanien et minimiser la dépendance à l’égard des fournisseurs étrangers.
Le gouverneur Emmanuel Tutuba a qualifié le système de « pierre angulaire d’un secteur financier plus efficace, transparent et résilient », soulignant que l’iCBS facilitera l’analyse des données en temps réel, améliorera la sécurité des transactions et renforcera le contrôle de la conformité.
Ce déploiement fait partie de la stratégie plus large de la Tanzanie visant à faire progresser la transformation numérique dans les services financiers, qui comprend l’élargissement de l’interopérabilité de l’argent mobile et l’encouragement de l’innovation fintech.
Les experts du secteur estiment que le système pourrait également permettre une mise en œuvre plus rapide des politiques, une gestion plus efficace des finances publiques et une meilleure inclusion financière.
Conclusion
La BoT a confirmé que l’iCBS est conçu pour se développer parallèlement à l’économie, avec des plans pour l’intégration future d’analyses avancées, de surveillance alimentée par l’IA et de systèmes de paiement transfrontaliers, en s’alignant sur les initiatives commerciales régionales.
Les analystes soulignent que cette évolution est le reflet d’un mouvement plus large dans les nations africaines visant à construire une infrastructure numérique locale, afin de renforcer la sécurité économique et de réduire la dépendance à l’égard des technologies étrangères.


