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L’économie créatrice de l’Afrique subit une transformation audacieuse alimentée par des solutions locales

L’économie numérique africaine est en pleine expansion et, au cœur de cette évolution, se trouve une transformation audacieuse qui redéfinit la manière dont les gens travaillent, gagnent leur vie et expriment leurs idées.

Introduction

L’économie des créateurs, autrefois considérée comme une activité secondaire ou un secteur de niche, est aujourd’hui devenue une force économique importante. Partout sur le continent, les jeunes Africains trouvent de nouvelles façons de transformer leurs connaissances, leur créativité et leurs compétences numériques en revenus, et ils le font sur des plateformes conçues pour eux, par eux.

De la vente de cours numériques et d’e-books à l’organisation d’événements virtuels et de newsletters payantes, les créateurs africains choisissent de plus en plus des plateformes qui comprennent leurs défis locaux et proposent des solutions adaptées à leur réalité.

Il ne s’agit pas seulement de suivre les tendances mondiales, mais plutôt de repenser le travail et les opportunités pour une génération qui choisit le travail indépendant selon ses propres conditions.

Des plateformes telles que  Selar, un outil de commerce numérique né au Nigeria qui est devenu la plus grande plateforme de créateurs en Afrique. Avec plus de 2 millions d’utilisateurs sur sa plateforme et plus de 15 millions de dollars versés en revenus aux créateurs africains.

« L’économie créative africaine est en pleine croissance, mais les outils nécessaires pour la soutenir doivent être conçus en tenant compte de notre contexte », explique Douglas Kendyson, fondateur et PDG de Selar.

« On ne peut pas simplement copier-coller des solutions qui ont fonctionné ailleurs. Ce que nous construisons chez Selar vise à résoudre les défis réels auxquels sont confrontés les créateurs africains. »

Une nouvelle vague d’auto-emploi

Dans une région où les emplois formels sont limités et où le chômage reste un défi, l’économie créative offre quelque chose de différent : la possibilité pour les gens de se constituer des sources de revenus durables en enseignant ce qu’ils savent ou en partageant ce qu’ils créent.

Mais transformer la créativité en argent en Afrique n’est pas aussi simple que de mettre en ligne une vidéo ou de lancer une newsletter. La plupart des plateformes mondiales ne donnent pas la priorité aux utilisateurs africains. Des problèmes tels que l’accessibilité des paiements, les restrictions monétaires et le soutien limité des plateformes continuent de rendre la monétisation difficile pour beaucoup.

C’est là qu’interviennent des plateformes telles que Selar. En proposant des paiements en devises locales et en développant des outils adaptés aux créateurs africains, elles comblent une lacune que les plateformes mondiales ont longtemps ignorée.

« L’une des choses les plus frustrantes auxquelles sont confrontés les créateurs est de ne pas pouvoir recevoir leur argent », ajoute Douglas. « Nous avons créé Selar pour supprimer cet obstacle. Que vous soyez au Nigeria, au Kenya ou au Sénégal, nous voulons que vous puissiez gagner et retirer votre argent sans difficulté », a déclaré Douglas.

Built for Africa, Built by Africans

L’approche de Selar va au-delà des paiements. L’ensemble de sa plateforme est conçue pour les créateurs africains, avec des fonctionnalités qui fonctionnent parfaitement sur les appareils mobiles, des vitrines intégrées pour les produits numériques et même un système de billetterie pour les événements en direct et virtuels.

Elle s’est récemment étendue à l’Afrique francophone, et chaque initiative reflète un effort délibéré pour soutenir la prochaine génération de créateurs dans diverses régions.

Une vision plus large

Au-delà des réussites individuelles, ce qui émerge, c’est un nouveau pilier de l’économie numérique africaine, décentralisé, mené par la base et débordant de potentiel. Qu’il s’agisse d’un jeune Ghanéen vendant des modèles d’écriture, d’un créateur kenyan organisant des webinaires payants ou d’un designer camerounais vendant des impressions numériques, l’économie des créateurs redéfinit ce qu’est le travail indépendant en Afrique.

« Nous assistons à un changement fondamental », déclare Douglas. « L’économie des créateurs n’est plus une activité secondaire. C’est une voie viable et respectée, et les créateurs africains méritent des plateformes qui reflètent cela. »

Conclusion

Alors que l’Afrique continue de dépasser les systèmes économiques traditionnels, son économie créative se distingue comme un symbole de ce qu’il est possible de réaliser lorsque l’innovation locale rencontre l’accès au numérique.

Il ne s’agit pas seulement pour les créateurs de trouver leur public, mais aussi de mettre en place l’infrastructure qui leur permettra de contrôler leurs revenus, leur temps et leur avenir.

Ecrit par Eya Rziga

SEO Copywriter 🖋Fashion and Tech Journalist | PR | Content Creator ⌨ | Digital Marketer in permanent beta.

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