En 2025, les startups africaines connaissent un essor remarquable avec 1,35 milliard de dollars levés au premier semestre, soit une hausse de 78 % par rapport à 2024. Ce dynamisme s’appuie sur une population jeune, une adoption massive du mobile money (2,1 milliards de comptes en 2024) et une diversification des secteurs, notamment l’IA et les technologies liées au climat. Voici les fonds de capital-risque les plus actifs cette année :
- Seedstars Africa Ventures : Investissements en amorçage (250 000 € à 2 M€) avec un focus sur les solutions technologiques locales.
- Saviu Ventures : Présent en Afrique francophone, il soutient les startups en pré-amorçage avec un accompagnement ciblé.
- AfricInvest : Actif en Afrique du Nord et subsaharienne, il privilégie les projets à impact social, notamment en ClimaTech.
- Mediterrania Capital Partners : Investit dans les entreprises de taille moyenne, avec un accent sur l’égalité des genres et les politiques ESG.
- ATG Samata : Cible l’Afrique australe et orientale, en misant sur des partenariats locaux et des projets technologiques.
Points clés :
- La fintech domine encore (32 % des financements en 2024), mais l’IA et la ClimaTech progressent (26 % combinés).
- Les hubs majeurs restent le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya, mais l’Afrique de l’Est émerge comme un acteur clé.
- Les startups doivent démontrer une traction solide, une équipe compétente et une stratégie claire pour attirer ces fonds.
Tableau comparatif des principaux fonds VC :
| Fonds VC | Taille du ticket | Stade d’investissement | Focus géographique | Secteurs privilégiés |
|---|---|---|---|---|
| Seedstars Africa Ventures | 250 000 € – 2 M€ | Amorçage / Seed | Afrique subsaharienne | Tech, solutions locales |
| Saviu Ventures | Non divulgué | Pré-amorçage / Amorçage | Afrique francophone | Tech, services numériques |
| AfricInvest | Variable | Seed à Série A | Afrique du Nord + subsaharienne | ClimaTech, impact social |
| Mediterrania Capital | 1 M€+ | Mid-cap / Croissance | Afrique du Nord / Méditerranée | Entreprises moyennes |
| ATG Samata | Variable | Série A et plus | Afrique australe et orientale | Tech, innovation |
Pour les startups africaines, trouver le bon partenaire signifie viser un alignement sur les objectifs à long terme et sélectionner un fonds qui comprend les spécificités locales.
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Comment nous avons sélectionné ces fonds de capital-risque
Pour identifier les fonds de capital-risque les plus dynamiques en Afrique en 2025, nous avons suivi une méthodologie structurée autour de quatre critères clés : volume d’investissement, diversité sectorielle, couverture géographique et activité récente. Notre priorité a été de repérer les fonds qui affichent un engagement constant envers l’écosystème entrepreneurial africain, notamment dans des secteurs en pleine croissance comme l’intelligence artificielle et la ClimaTech, qui représentent 26 % des investissements.
Avec 67 % des financements concentrés au Nigeria, en Afrique du Sud, en Égypte et au Kenya, nous avons sélectionné des fonds performants sur ces marchés tout en tenant compte de régions émergentes. L’Afrique de l’Est, par exemple, s’est imposée comme un pôle majeur du capital-risque et a été intégrée comme critère important dans notre évaluation.
Une diversification sectorielle au cœur de notre analyse
Bien que la fintech domine encore le paysage avec 32 % des financements en 2024, notre sélection s’est orientée vers des fonds capables de s’adapter à de nouveaux secteurs. La ClimaTech, en particulier, a pris une place prépondérante, dépassant la fintech en 2024 avec 413,9 millions de dollars levés d’ici septembre. Cette évolution reflète un glissement vers des domaines stratégiques pour le futur.
Nous avons également pris en compte l’implication croissante des investisseurs locaux, qui jouent un rôle essentiel dans le financement des start-ups africaines. Les fonds sélectionnés se distinguent par leur compréhension approfondie des spécificités du marché et leur soutien actif aux entrepreneurs locaux.
Sources de données et précision
Notre analyse repose sur des données solides et variées. L’African Private Capital Association (AVCA) est une ressource essentielle, offrant des rapports détaillés sur l’activité de capital-risque, comme les 116 transactions enregistrées au premier trimestre 2025.
Nous complétons ces informations avec les données de "Africa: The Big Deal", spécialisée dans le suivi des financements et des transactions, ainsi que Pitchbook, qui fournit des insights sur les entreprises technologiques financées. En croisant ces différentes sources, nous avons pu valider l’activité réelle des fonds et éviter les biais liés à une seule source.
Une reprise portée par les tours d’amorçage
Le marché montre des signes de reprise, bien que prudente. Comme le souligne l’AVCA :
"L’écosystème se regonfle par le bas. Les tours de table d’amorçage ont mené la reprise au premier semestre 2025, avec un nombre de transactions en hausse de 30 % d’une année sur l’autre".
Cette approche méthodique nous permet de dresser un portrait fidèle et actuel des fonds les plus pertinents pour les entrepreneurs africains en quête de financement.
Top VC Funds Investing in Africa (2025)
L’Afrique continue d’attirer l’attention des investisseurs grâce à son potentiel économique et à ses opportunités de marché. En 2025, le paysage du capital-risque africain se distingue par des fonds qui comprennent les particularités locales et adoptent des horizons d’investissement adaptés, généralement entre 6 et 10 ans.
Seedstars Africa Ventures

Seedstars Africa Ventures s’est établi comme un acteur majeur dans le financement des start-ups en phase d’amorçage en Afrique subsaharienne. Le fonds cible des investissements allant de 250 000 € à 2 millions d’euros, avec un focus sur les entreprises technologiques qui répondent aux défis locaux.
Parmi ses investissements notables, on retrouve Beacon Power Services (Nigeria), qui propose une plateforme SaaS pour la gestion des réseaux électriques, Bizao (Côte d’Ivoire), spécialisé dans les solutions d’agrégation de paiements pour l’Afrique francophone, et Poa! Internet (Kenya), un fournisseur d’accès Internet.
Seedstars met également l’accent sur l’accompagnement opérationnel de ses start-ups, grâce à un réseau international d’experts et à un accès facilité aux marchés régionaux. Cette approche a, par exemple, permis à Shamba Pride au Kenya de développer un réseau de franchises technologiques pour la distribution d’intrants agricoles.
Saviu Ventures

Saviu Ventures se concentre principalement sur l’Afrique francophone, tout en élargissant progressivement son champ d’action. Ce fonds adopte une approche très pratique, en offrant un soutien actif dans des domaines comme le recrutement et les stratégies commerciales, des aspects souvent complexes dans cette région.
Sa compréhension approfondie des écosystèmes locaux est un atout clé, surtout dans un contexte où moins de 30 % des économies d’Afrique subsaharienne offrent un accès en ligne complet à leurs lois et réglementations.
AfricInvest

AfricInvest se démarque par sa capacité à couvrir à la fois l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, lui permettant de saisir des opportunités sur des marchés matures tout en explorant des régions émergentes.
Le fonds met un point d’honneur à investir dans des projets ayant un impact social et environnemental. Il a notamment capitalisé sur la montée de la ClimaTech, qui a surpassé la fintech en 2024 avec 413,9 millions de dollars levés. Cette orientation s’aligne avec les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie, qui prévoit une augmentation de 50 % de la capacité d’énergie renouvelable en Afrique d’ici 2025.
Malgré les défis liés aux sorties d’investissement, AfricInvest a su démontrer sa capacité à accompagner ses entreprises jusqu’à maturité, dans un écosystème où les sorties restent rares (seulement 26 enregistrées en 2024).
Mediterrania Capital Partners

Mediterrania Capital Partners cible les entreprises de taille moyenne (mid-cap), contribuant à la croissance économique et à l’amélioration des conditions de vie. Ce positionnement comble le fossé entre les start-ups et les grandes entreprises.
Le fonds se distingue par son engagement envers l’égalité des genres et ses politiques sociales, des critères de plus en plus prisés par les investisseurs institutionnels. Il bénéficie également d’un intérêt accru des investisseurs du Moyen-Orient et d’Asie, ainsi que des fonds de pension locaux.
ATG Samata

ATG Samata concentre ses efforts sur l’Afrique australe et orientale, deux régions ayant démontré une résilience particulière en 2024. L’Afrique de l’Est, en particulier, a émergé comme un leader en termes de financement, une tendance qu’ATG Samata a su anticiper.
Le fonds privilégie une stratégie collaborative, participant à des forums internationaux et cultivant des partenariats locaux essentiels pour comprendre les marchés africains. Cette approche a permis à ATG Samata de jouer un rôle clé dans le développement des start-ups régionales.
Vue d’ensemble comparative des fonds VC
Après avoir exploré les fonds les plus actifs, il est utile de comparer leurs principales caractéristiques pour mieux appréhender le paysage du capital-risque (VC) en Afrique. Cette comparaison met en lumière des éléments comme la taille des fonds, les stades d’investissement ciblés et les approches géographiques.
Tableau comparatif
| Fonds VC | Taille du ticket | Stade d’investissement | Focus géographique | Secteurs privilégiés | Services d’accompagnement |
|---|---|---|---|---|---|
| Seedstars Africa Ventures | 250 000 € – 2 M€ | Amorçage / Seed | Afrique subsaharienne | Tech, solutions locales | Accompagnement opérationnel, réseau international |
| Saviu Ventures | Non divulgué | Pré-amorçage / Amorçage | Afrique francophone | Tech, services numériques | Recrutement, stratégies commerciales |
| AfricInvest | Variable | Seed à Série A | Afrique du Nord + subsaharienne | ClimaTech, impact social | Accompagnement jusqu’à maturité |
| Mediterrania Capital Partners | 1 M€+ | Mid-cap / Croissance | Afrique du Nord / Méditerranée | Entreprises moyennes | Politiques ESG, égalité des genres |
| ATG Samata | Variable | Série A et plus | Afrique australe et orientale | Tech, innovation | Partenariats locaux, forums internationaux |
Ce tableau illustre la diversité des approches et des stratégies adoptées par les fonds VC en Afrique. Ces différences permettent de classer les fonds en trois grandes catégories :
- Micro-fonds VC : Ils investissent entre 25 000 et 250 000 dollars en phase pré-amorçage, avec des portefeuilles de 2 à 5 millions de dollars.
- Fonds VC traditionnels : Avec des tailles de 10 à 50 millions de dollars, ils interviennent de l’amorçage à la Série A, proposant des tickets allant de 250 000 dollars à plus d’un million.
- Fonds de croissance : Ces fonds, souvent supérieurs à 50 millions de dollars, se concentrent sur les Séries A et les étapes ultérieures, avec des tickets dépassant 1 million de dollars.
Exemples concrets
Prenons l’exemple d’Ajim Capital, qui gère un fonds de 10 millions de dollars et cible 50 startups technologiques en Afrique subsaharienne, avec des tickets atteignant 250 000 dollars. De son côté, Microtraction propose des investissements typiques de 100 000 dollars pour 7 % des parts dans des startups en phase pré-amorçage.
Services d’accompagnement : un facteur clé
Les services offerts par ces fonds ne se limitent pas au financement. Ils incluent souvent des éléments stratégiques comme le souligne Andia Chakava, Managing Partner d’Afrishela Fund :
Angel investing isn’t only about money – it’s about opening doors and expanding networks.
Keshni Morar, de Jozi Angels, ajoute :
Local capital isn’t just money – it’s a promise of partnership, agility, and cultural understanding.
Tendances géographiques et sectorielles
La répartition géographique des investissements révèle des disparités régionales. En 2025, l’Afrique de l’Ouest a attiré la plus grande part de capital au premier trimestre. Cependant, l’Afrique australe a dominé en termes d’activité avec 37 % des transactions, suivie de l’Afrique de l’Est (34 %), de l’Afrique de l’Ouest (31 %) et de l’Afrique du Nord (27 %).
Côté secteurs, la fintech reste en tête, représentant 32 % des financements en capital divulgués en 2024. L’intelligence artificielle et la ClimaTech cumulent ensemble 26 % supplémentaires. Ces chiffres soulignent les priorités et les opportunités dans l’écosystème africain du capital-risque.
Comment les startups africaines peuvent approcher les fonds VC
Le paysage du financement en Afrique évolue à grande vitesse, obligeant les entrepreneurs à adopter des stratégies réfléchies pour capter l’attention des investisseurs. En 2024, les startups technologiques africaines ont collecté 2,2 milliards de dollars, marquant une baisse de 25 % par rapport aux 2,9 milliards de dollars levés en 2023. Voici un aperçu des critères que les investisseurs prennent en compte.
Exigences pour obtenir un financement
Les investisseurs scrutent plusieurs aspects clés avant de s’engager. L’une des priorités reste la qualité et la complémentarité de l’équipe fondatrice. Les fonds examinent non seulement les compétences des fondateurs, mais aussi la pertinence des solutions qu’ils proposent. Une traction avérée est également indispensable : en 2024, plus de 60 % des pitchs rejetés manquaient de projections financières solides ou d’une stratégie claire pour pénétrer le marché.
Un avantage concurrentiel bien défini est tout aussi crucial, surtout dans des secteurs comme la fintech, qui représentait 46 % des financements totaux au premier trimestre 2025. Les investisseurs se détournent de la croissance à tout prix pour privilégier des modèles qui mettent en avant la rentabilité et une vision à long terme.
Comment créer des présentations efficaces
Une fois les attentes des investisseurs identifiées, il est temps de se concentrer sur la présentation. Un pitch convaincant doit détailler clairement le problème que la startup résout, la taille du marché, les éléments différenciateurs et les résultats obtenus jusqu’à présent. Une préparation approfondie est essentielle : il faut enquêter sur les fonds ciblés, comprendre leur thèse d’investissement, examiner leurs portefeuilles et échanger avec d’autres entrepreneurs pour identifier le meilleur partenaire.
Les investisseurs accordent une attention particulière aux indicateurs unitaires, alors soyez prêt à répondre à des questions précises à ce sujet. Par exemple, au premier trimestre 2025, LemFi, une fintech B2B spécialisée dans les paiements transfrontaliers pour PME, a levé 53 millions de dollars grâce au soutien de Y Combinator et Left Lane Capital, prouvant l’intérêt pour des modèles solides et en expansion.
Comprendre les exigences commerciales et légales locales
Pour établir une collaboration réussie avec les fonds VC, il est tout aussi important de respecter les normes locales. En Afrique subsaharienne, les coûts de création d’entreprise représentent en moyenne 36 % du revenu par habitant, contre seulement 3 % dans les pays de l’OCDE. Face à ces obstacles, un soutien juridique de qualité devient indispensable.
« Un bon conseil juridique peut vous dire si ce qu’on vous demande est dans le marché ou non. Il peut aussi vous expliquer ce qu’on vous demande. Il peut aussi vous expliquer différentes options, ou quelles questions vous devriez poser. »
Préparer une data room bien organisée est crucial. Cette dernière doit inclure les accords entre fondateurs (avec calendriers d’acquisition), les registres de conformité, les accords juridiques, les modèles financiers et les profils des fondateurs pour simplifier le processus de due diligence .
Pour les entrepreneurs venant de France ou d’autres pays francophones, comprendre les spécificités des marchés africains, qu’elles soient culturelles ou réglementaires, peut offrir un avantage considérable. La gestion des devises reste un défi majeur, avec des taux de change instables pouvant réduire les bénéfices et des processus de rapatriement des fonds souvent longs ou coûteux. Enfin, établir des relations en amont avec les investisseurs peut considérablement augmenter les chances de succès.
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Conclusion : Trouver le bon partenaire VC
Le capital-risque joue un rôle essentiel dans la croissance des startups africaines. Avec un PIB africain prévu à 3,5 % en 2025 et une population active en constante augmentation, le continent offre des perspectives prometteuses. Les fonds mentionnés dans ce guide, comme Seedstars Africa Ventures et ATG Samata, reflètent la diversité et la maturité croissante de l’écosystème d’investissement en Afrique. Ces éléments fournissent une base solide pour élaborer une stratégie efficace dans la recherche d’un partenaire en capital-risque.
Mais trouver le bon partenaire ne se limite pas au simple financement. Il s’agit avant tout d’un alignement stratégique. Une collaboration réussie repose sur des valeurs et une vision partagées. Les startups doivent privilégier des investisseurs qui comprennent leurs objectifs à long terme et qui sont prêts à les accompagner financièrement et stratégiquement. Comme le souligne Nancy Pfund, partenaire directrice chez DBL Partners :
« Je veux obtenir des réponses sur pourquoi je devrais investir dans cette entreprise plutôt que dans toutes les autres opportunités que j’ai »
L’expertise sectorielle est également un critère clé, surtout dans un contexte où les fintechs ont représenté environ 60 % des financements technologiques en Afrique en 2024.
La due diligence ne doit pas être unilatérale. Les entrepreneurs doivent examiner attentivement les antécédents des fonds : leurs investissements passés, leurs réussites et la composition de leur équipe. Échanger avec d’autres fondateurs ayant collaboré avec ces investisseurs peut fournir des informations précieuses sur leur manière de travailler.
Dare Okoudjou, fondateur d’Onafriq, insiste sur cette idée :
« Nous avons été rappelés à l’importance de cultiver des investisseurs qui comprennent les enjeux structurels de l’Afrique et que construire une entreprise durable est un engagement à long terme »
L’écosystème africain a ses particularités, notamment le fait qu’environ 80 % des financements proviennent de l’étranger, ce qui met en lumière l’importance de maîtriser les dynamiques internationales. Cependant, les VC locaux, grâce à leur connaissance approfondie du marché, privilégient souvent les fondateurs locaux.
Pour maximiser leurs chances de succès, les entrepreneurs doivent se poser les bonnes questions : leur projet correspond-il à ce que recherchent les investisseurs ? Plus important encore, répond-il à un besoin réel ? Cette réflexion, combinée à une analyse approfondie des mandats, stratégies et performances des fonds potentiels, est essentielle pour établir une approche solide.
Le paysage du capital-risque en Afrique évolue rapidement, avec des opportunités qui émergent au-delà des hubs traditionnels. Les startups qui parviennent à identifier le bon partenaire – celui qui comprend leur marché et partage leur vision – auront un avantage décisif dans un environnement où un bon investisseur est bien plus qu’une source de financement : c’est un véritable partenaire bâtisseur.
FAQs
Quels critères les startups africaines doivent-elles remplir pour séduire les fonds de capital-risque en 2025 ?
Attirer les fonds de capital-risque en 2025 : les clés pour les startups africaines
Pour convaincre les investisseurs en capital-risque en 2025, les startups africaines doivent mettre en avant un fort potentiel de croissance et offrir une solution originale qui répond aux besoins spécifiques des marchés locaux et régionaux. Une équipe compétente, dotée d’une expérience solide, constitue également un argument de poids.
Les investisseurs s’intéressent particulièrement aux entreprises capables de respecter les réglementations locales, de croître rapidement, et de présenter une stratégie de monétisation claire et efficace. Ces éléments sont essentiels pour rassurer sur la viabilité et la rentabilité du projet, surtout dans un environnement compétitif et en constante évolution.
En quoi les fonds de capital-risque mentionnés dans l’article se démarquent-ils dans leur soutien aux startups africaines ?
Les fonds de capital-risque actifs en Afrique en 2025
En 2025, les fonds de capital-risque opérant en Afrique se distinguent par une approche qui va bien au-delà du simple financement. Ils jouent un rôle clé en offrant aux startups un éventail de services tels que le mentorat, des conseils stratégiques et des ressources essentielles pour accélérer leur croissance.
Par exemple, Future Africa ne se contente pas d’investir dans les entreprises africaines. Ce fonds propose également un accompagnement sur mesure, adapté aux besoins spécifiques des entrepreneurs. D’autres fonds optent pour des programmes dédiés, incluant des formations intensives et un accès privilégié à des réseaux d’investisseurs influents. Ces initiatives donnent aux startups africaines les outils nécessaires pour concrétiser leurs ambitions et renforcer leur position sur un marché en pleine expansion.
Pourquoi l’Afrique de l’Est attire-t-elle de plus en plus de fonds de capital-risque, et quels secteurs y connaissent une forte croissance ?
L’Afrique de l’Est : un hub en plein essor pour le capital-risque
L’Afrique de l’Est s’impose comme une destination de choix pour le capital-risque, portée par un écosystème entrepreneurial en pleine effervescence, des infrastructures en amélioration constante et une population jeune, connectée et avide d’innovation. En 2025, la région a connu une forte hausse des investissements dans les startups technologiques, reflétant une économie en pleine mutation.
Certains secteurs se démarquent particulièrement :
- La fintech : Avec une demande croissante pour des solutions financières accessibles, ce domaine connaît une expansion rapide, répondant aux besoins d’une population souvent exclue des systèmes bancaires traditionnels.
- L’agritech : En modernisant les pratiques agricoles, ces innovations permettent d’optimiser la production et de répondre aux défis alimentaires locaux.
- La santé : Les nouvelles technologies dans ce domaine adressent des besoins spécifiques à la région, améliorant l’accès aux soins et leur qualité.
Ces industries attirent non seulement l’attention des investisseurs internationaux, mais elles s’appuient aussi sur une demande locale solide, créant un cercle vertueux pour l’économie régionale.
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