Moniepoint a reçu l’autorisation d’acquérir une participation de 78 % dans la banque kényane Sumac Microfinance Bank, ce qui marque une étape importante dans la stratégie de croissance de la fintech nigériane.
L’Autorité de la concurrence du Kenya (CAK) a autorisé l’opération sans condition, confirmant qu’elle ne menaçait pas la concurrence ou le bien-être public.
Introduction
L’examen de la CAK a conclu que l’acquisition ne perturberait pas le secteur financier kenyan. Sumac détient une modeste part de 4,3 % du marché de la microfinance, tandis que Moniepoint est nouvelle dans le pays, ce qui élimine les craintes de domination du marché ou de concentration excessive.
L’autorité de régulation n’a relevé aucun problème en matière d’emploi, confirmant que l’opération n’entraînera aucune perte d’emploi.
Tous les membres du personnel de Sumac conserveront leur poste dans les conditions actuelles, ce qui rassure les employés et les observateurs préoccupés par d’éventuelles perturbations au sein de l’entreprise.
Cette acquisition représente l’entrée inaugurale de Moniepoint sur le marché des services financiers du Kenya. La fintech nigériane rejoint un groupe croissant d’entreprises nigérianes qui réalisent des investissements importants en Afrique de l’Est.
Conclusion
Par exemple, Access Bank a récemment achevé l’achat de la National Bank of Kenya, tandis que Flutterwave opère dans le pays en offrant des services tels que l’intégration de M-PESA et les paiements internationaux.
Cette activité reflète un effort plus large de la part des entreprises nigérianes pour étendre leur présence dans toute l’Afrique.
Créée en 2002, Sumac propose une gamme de services comprenant des prêts et des opérations de change. Moniepoint affirme que cette acquisition offrira une base solide pour soutenir les entreprises locales au Kenya et ouvrira potentiellement d’autres opportunités dans la région.