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MultiChoice règle un différend fiscal de 37 millions de dollars avec les autorités nigérianes

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MultiChoice, le principal fournisseur de télévision payante en Afrique, a accepté de verser 37,3 millions de dollars aux autorités fiscales nigérianes, mettant ainsi un terme à un long litige concernant des impôts non versés.

Ce règlement fait suite à des allégations de non-paiement important de la part de MultiChoice Nigeria et de sa société mère MultiChoice Africa.

En 2022, le Federal Inland Revenue Service (FIRS) du Nigeria a gelé les comptes locaux de MultiChoice et a imposé à la société des cotisations fiscales massives dépassant 1,5 milliard de dollars.

Le FIRS a accusé MultiChoice de ne pas être transparente, de manquer d’intégrité dans les données et de refuser aux autorités fiscales l’accès aux documents financiers.

MultiChoice a ensuite intenté une action en justice pour faire annuler les pénalités, mais s’est ensuite désistée en entamant des négociations avec la FIRS. Selon MultiChoice, le règlement de 37,3 millions de dollars sera déduit des dépôts de garantie existants et des montants de bonne foi déjà payés.

Le FIRS a qualifié d’alarmants les niveaux de non-conformité de MultiChoice pour justifier les amendes initiales sévères.

Le service a notamment reproché à la société holding MultiChoice Africa de n’avoir jamais effectué de paiements de TVA depuis le début de ses activités au Nigeria, il y a plusieurs années.

Le Nigeria représente 34 % des recettes du groupe MultiChoice, suivi de loin par le Kenya et la Zambie. Le FIRS a suggéré que cette présence significative devrait nécessiter des contributions fiscales plus importantes.

Après avoir abandonné les poursuites judiciaires, MultiChoice a fini par accepter les demandes de la FIRS concernant un audit judiciaire.

L’examen a probablement confirmé des cas de non-paiement, bien que le montant final des dettes évaluées se soit avéré nettement inférieur aux montants initiaux, proches de 1,3 milliard de dollars.

Maintenant que les tensions sont apaisées et que les paiements d’impôts ont été rétablis à des niveaux acceptables, MultiChoice semble vouloir rétablir les relations avec les régulateurs nigérians influents.

L’entreprise a récemment annoncé son intention de sévir contre le partage des comptes de streaming au Nigeria, répondant ainsi aux priorités des décideurs politiques en matière de capture de l’activité économique numérique.

Le nombre important et croissant d’abonnés au Nigéria garantit également que le maintien de la licence opérationnelle du géant de la télévision payante et de la diffusion en continu reste essentiel.

En mettant fin à une bataille fiscale acrimonieuse par un règlement tangible, MultiChoice peut se réorienter vers des domaines de croissance technologique tels que son service de streaming Showmax.

Une fois le différend fiscal réglé, MultiChoice peut à nouveau se concentrer sur le paysage médiatique africain, qui évolue rapidement.

En tant que leader de la télévision payante sur le continent, elle doit trouver un équilibre entre les priorités en matière de contenu régional, comme les films de Nollywood, et le maintien de franchises mondiales par le biais d’accords de distribution.

Le renforcement des partenariats et des dépenses au niveau local représente également un moyen d’éviter de futurs conflits avec les autorités fiscales, qui se méfient de ce qu’elles considèrent comme une extraction excessive de bénéfices.

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