Eya Rziga
Proparco lance un deuxième investissement pour accompagner des start-up dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’agriculture dans deux régions d’Afrique sub-saharienne.
Proparco a dévoilé le mercredi 8 juin, un nouvel investissement de 12 millions de dollars destiné à Maris Limited, une société holding d’investissement à effet de levier axée sur les marchés d’Afrique orientale et australe. Les capitaux permettront de financer des start-ups et des PME présentes dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’agriculture et des services aux entreprises dans ces deux régions.
Cette intervention fait suite à un premier investissement effectué par Proparco dans Maris Limited en 2010.
Dans le contexte de son deuxième partenariat avec cette société d’investissement, la délégation en charge du secteur privé dans les pays en développement de l’Agence française de développement (AFD) est intervenue à travers le programme Fisea +.
Ce dernier, créé en 2009, vise à promouvoir la création de start-ups, de PME et de TPE sur le continent africain.
Alors que pour Proparco, cet investissement correspond à ses ambitions sectorielles dans le domaine des énergies renouvelables et de l’agriculture en Afrique, Maris Limited dit désirer élargir son portefeuille de sociétés en Afrique.
En effet, entre 2009 et 2022, elle déclare avoir développé un portefeuille de 20 PME dans 11 pays d’Afrique orientale et australe, en particulier dans des pays fragiles comme le Zimbabwe, le Soudan et le Mozambique.
Le but est de parvenir à être le premier actionnaire institutionnel international de cette compagnie d’assurance. Proparco sera actionnaire à hauteur de 7,8% aux conditions actuelles du marché.
Ce projet de croissance externe doit néanmoins encore être validé par les plus de 2 186 actionnaires du groupe, ainsi que par les autorités de régulation.
Proparco a indiqué que “Cet investissement marque le début d’un partenariat clé à long terme qui renforcera la capacité financière de MUA pour améliorer la couverture d’assurance et augmenter sa part de marché “.
Source : Agence Ecofin
