Eya Rziga
Uber a franchi une nouvelle étape avec 1 milliard de trajets sur l’ensemble de ses marchés en Afrique. Cet accomplissement se traduit par plus de 10 milliards de miles en termes de distance parcourue, d’après l’entreprise.
Cette réussite d’Uber intervient près de dix ans après que l’entreprise s’est implantée sur le continent à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle a depuis assuré une présence dans sept autres pays africains – le Nigeria, le Ghana, l’Égypte, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda et la Côte d’Ivoire.
Lorraine Onduru, porte-parole de la société et responsable des communications pour l’Afrique de l’Est et de l’Ouest, a indiqué dans un communiqué : “Depuis notre entrée sur le marché en 2013, nous avons créé plus de 6 millions d’opportunités économiques dans plus de 50 villes d’Afrique subsaharienne où nous sommes présents.”
L’année dernière, Uber s’est implanté dans plus de 30 villes sur ses plus grands marchés : 21 en Afrique du Sud, qui marque son marché le plus dominant, 4 villes au Kenya et au Nigeria, et 2 au Ghana.
La croissance d’Uber était une stratégie visant à développer Uber Eats, son service de livraison de nourriture dans quelques villes sud-africaines et à Nairobi, au Kenya qui a été créé en 2016 avec uniquement 1 000 restaurants. Désormais, elle sert plus de 8 000 marchands dans 36 villes d’Afrique du Sud et du Kenya.
La communication signale également qu’Uber et Uber Eats ont ensemble touché plus de 30 millions de coureurs et de consommateurs en Afrique subsaharienne. Au cours de l’année 2017, les services de l’entreprise ont atteint moins de 2 millions de coureurs.
Au fil des ans, Uber a transformé le secteur des taxis locaux tout en générant plus de 50 000 emplois de chauffeurs. Mais Uber fait face à une forte concurrence de la part de Bolt sur ses principaux marchés, qui a entraîné une guerre des prix qui touche encore aujourd’hui les revenus des chauffeurs.
Source : Tech Afrika
