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Bitcoin : Une initiative de recherche dirigée par des Africains émerge pour documenter les schémas d’adoption sur le continent

Une coalition de défenseurs des droits humains et d’experts en technologie à travers l’Afrique a lancé un ambitieux projet de recherche visant à examiner l’adoption croissante des cryptomonnaies sur le continent, motivée par un double objectif : améliorer l’accessibilité financière et fournir des outils permettant de contourner les contrôles numériques autoritaires.

Introduction

Le tout nouvel Africa Bitcoin Institute est dirigé par Anaïse Kanimba, dont l’histoire familiale est étroitement liée à l’une des crises humanitaires les plus documentées d’Afrique.

Fille de Paul Rusesabagina, militant politique dont les actions pendant le génocide rwandais ont inspiré le célèbre film « Hotel Rwanda », Anaïse Kanimba apporte à la fois une compréhension personnelle de l’oppression autoritaire et une crédibilité institutionnelle à la promotion des cryptomonnaies.

L’institut a obtenu le soutien d’organisations de premier plan, notamment la Human Rights Foundation et le Massachusetts Institute of Technology, ce qui suggère un soutien institutionnel important pour les initiatives de recherche sur les cryptomonnaies centrées sur l’Afrique.

L’adoption croissante du bitcoin en Afrique reflète les réponses apportées aux défis économiques persistants que les systèmes financiers traditionnels ont eu du mal à relever efficacement.

L’instabilité monétaire dans plusieurs économies africaines a incité les particuliers et les entreprises à rechercher d’autres mécanismes de préservation de la valeur, le bitcoin apparaissant comme une couverture numérique contre la volatilité monétaire locale.

La complexité des paiements transfrontaliers constitue un autre facteur important d’adoption, car les infrastructures bancaires traditionnelles imposent souvent des coûts prohibitifs et des délais de traitement longs pour les transactions internationales. La nature sans frontières du bitcoin offre une voie alternative pour les transferts de fonds et le commerce international qui contourne les limites bancaires conventionnelles.

La hausse des taux d’inflation sur divers marchés africains a encore accéléré l’intérêt pour le bitcoin en tant que réserve de valeur, en particulier parmi les populations qui cherchent à protéger leurs économies contre la dévaluation monétaire.

La création de l’institut répond à ce que Mme Kanimba identifie comme un déficit critique de connaissances dans le discours mondial sur les cryptomonnaies. S’adressant à Semafor, elle a souligné la dynamique problématique selon laquelle les décideurs politiques africains se réfèrent fréquemment à des précédents internationaux plutôt qu’à des données spécifiques au continent lorsqu’ils élaborent des réglementations sur les monnaies numériques.

« Nous sommes confrontés à un cycle problématique dans lequel les décideurs politiques africains s’appuient sur des précédents mondiaux plutôt que sur les réalités africaines lorsqu’ils élaborent des politiques en matière de monnaie numérique », a expliqué Mme Kanimba, soulignant la nécessité de mener des recherches et des analyses au niveau local.

Conclusion

Cette initiative vise à mettre en place une équipe dédiée chargée de produire des recherches originales axées sur les expériences africaines, les méthodologies de collecte de données et les perspectives des dirigeants dans les discussions sur les politiques en matière de cryptomonnaie.

Cette approche marque une rupture avec les recherches externes qui ont historiquement dominé les études sur les cryptomonnaies à travers le continent.

Ecrit par Eya Rziga

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