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Microsoft prévoit un nouveau centre de données en Afrique du Sud

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Microsoft a dévoilé son projet de construction d’un vaste campus de centres de données à Kosmosdal, Centurion, en Afrique du Sud.

Cette installation permettra d’étendre l’empreinte de l’infrastructure “cloud” de Microsoft dans le pays, dans un contexte de forte demande pour des services tels qu’Azure et Dynamics 365.

Bien qu’il soit encore dans les premières phases de développement, Microsoft a déclaré que le nouveau campus s’aligne sur son engagement à faciliter la transformation numérique et à favoriser l’adoption de l’IA à travers l’Afrique.

L’entreprise a souligné qu’elle était impatiente de collaborer avec les parties prenantes locales à Centurion pour développer le projet de manière durable.

Cette installation à venir représente le dernier en date des investissements continus de Microsoft dans l’infrastructure en Afrique du Sud, un marché pivot de l’innovation et de la croissance. En 2019, Microsoft a lancé ses premiers centres de données Azure à Johannesburg et au Cap, marquant l’inauguration du cloud public hyperscale sur le continent. Puis, en octobre dernier, les zones de disponibilité Azure ont été mises en service pour améliorer la redondance.

En outre, Microsoft continue d’explorer des sources d’énergie innovantes pour les centres de données en Afrique, comme les petits réacteurs nucléaires modulaires.

L’entreprise a récemment publié une offre d’emploi pour un gestionnaire principal de programme de technologies nucléaires afin de superviser cette stratégie tournée vers l’avenir.

Selon les estimations des analystes, Microsoft pourrait allouer entre 1 et 6,8 milliards de dollars par pays pour l’hébergement de ses centres de données dans le monde.

L’Afrique du Sud, qui est actuellement le seul centre de données de Microsoft en Afrique, devrait bénéficier d’un engagement financier substantiel avec le nouveau campus.

Selon Microsoft, le centre de données de Kosmosdal permettra à l’entreprise de répondre à la demande croissante d’organisations de toutes tailles pour des services en nuage fiables et à faible latence.

Microsoft a déjà dévoilé la disponibilité de Dynamics 365 et de Power Platform en Afrique du Sud l’année dernière. Selon Microsoft, citant des rapports de l’industrie, plus de 48 % des institutions sud-africaines utilisent actuellement le cloud pour l’innovation et la transformation numériques.

De nombreuses réglementations locales exigeant la résidence des données dans le pays, l’établissement de centres de données régionaux ouvre également l’accès à de nouveaux consommateurs de services en nuage.

Les rivaux de Microsoft dans le domaine du cloud, comme AWS et Google Cloud, ont également ciblé l’Afrique du Sud pour s’y développer afin de répondre à la demande croissante à l’échelle du continent. En février dernier, Google Cloud a lancé sa première région africaine à Johannesburg.

Alors que la connectivité et la maturation technologique s’accélèrent en Afrique, Microsoft s’efforce de s’imposer comme la plateforme de cloud de choix pour les développeurs, les entreprises et le secteur public.

Avec un nouveau campus de centres de données renforçant la capacité du nuage Azure en Afrique du Sud, Microsoft peut se différencier en termes de performance, de localisation et de conformité.

L’entreprise a également mis l’accent sur ses engagements en matière de développement durable et de partenariat avec les communautés comme principes directeurs.

Alors que les installations du Cap et de Johannesburg se concentrent sur l’Afrique australe, de futurs centres de données dans d’autres localités permettraient d’élargir encore les marchés adressables.

Avec la construction de Kosmosdal, Microsoft semble vouloir maintenir sa position de leader alors que l’Afrique continue de se numériser rapidement.

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